A Fatick, le tout le monde n’a pas accès à liquide précieux. En effet, les populations s’indignent des pénuries d’eau qui commence à agacer, au quotidien, les domestiques.
Des coupures intempestives d’eau deviennent, en réalité, une grande inquiétude ; à Fatick frappé à plein fouet par la chaleur, la situation se généralise : de Peulgha, Ndiaye Ndiaye à Escale Ndouk, ce sont les même plantes. Selon Madame Yacine Diop, qui réside à Ndouk : “ Cela fait plus d’un an que nous sommes confrontés à une pénurie d’eau. On se réveille vers 1h ou / 2 h du matin pour remplir nos récipients, mais la pression est très faible. Des fois même on ne parvient pas à les remplir tous,car avant de terminer, les robinets ferment à nouveau ”, dit-elle.Pour cette dame, la situation est pire plus qu’avant, Ainsi, dit-elle : “ J’habite à côté de la corniche (…), j’ai utilisé l’eau de mer pour nettoyer mes toilettes ”.
L’heure est grave ! “ On n’a jamais été confrontés à ce genre de problème ”, a déclaré une dame de 50 ans. Actuellement, dit-elle : “ Nous sommes très touchées. Je me lève tard dans la nuit pour avoir de l’eau et très difficile à mon âge. Le pire, le problème commence à perdurer, alors qu’il y a de cela deux mois, la Sen’Eau ait rétabli le problème. Dans la journée, on pouvait s’apprivoiser avant que les robinets ne ferment jusqu’à 21h ”.
Tout comme les habitants de Ndouk, le quartier de Ndiaye connait le pire cauchemar : même les hommes ne sont pas épargnés.
