L’entreprise sénégalaise GSIE TECHNOLOGY a tenu à réagir fermement aux rumeurs qui circulent ces dernières heures sur les réseaux sociaux. Dans un communiqué publié ce samedi 12 juillet 2025, la société a catégoriquement réfuté toute relation, directe ou indirecte, avec le chroniqueur Badara Gadiaga, actuellement poursuivi dans une affaire qui agite l’opinion publique.
« Nous tenons à préciser que ces allégations sont totalement infondées et sans le moindre rapport avec la réalité », indique le document signé par la direction générale de GSIE TECHNOLOGY.
Ces derniers jours, plusieurs publications sur internet affirmaient que la société de services numériques entretenait des liens commerciaux ou financiers avec M. Gadiaga, insinuant que des flux d’argent suspects auraient transité par son intermédiaire. GSIE TECHNOLOGY rappelle qu’elle agit exclusivement en tant que prestataire technique auprès d’institutions financières agréées : banques, établissements de monnaie électronique et institutions de microfinance.
La société fournit des solutions numériques permettant la gestion et l’interconnexion des services de transfert électronique dans l’espace UEMOA et au-delà. Dans son communiqué, l’entreprise insiste : Elle n’entretient aucune relation commerciale ou contractuelle avec Badara Gadiaga. Elle ne détient aucun compte à son nom ni au nom de clients extérieurs au cadre de ses partenariats institutionnels.
Elle exerce ses activités depuis près de trente ans sous la direction de son fondateur, Antoine Ngom, également président du regroupement du secteur privé du numérique de l’UEMOA. « Nous dénonçons avec la plus grande fermeté la diffusion de fausses informations, malveillantes et tendancieuses, nuisibles à l’image de notre entreprise, de ses dirigeants, de ses partenaires et de ses clients », avertit le texte.
GSIE TECHNOLOGY prévient qu’elle se réserve le droit d’engager des poursuites judiciaires contre les auteurs et propagateurs de ces accusations. Cette mise au point intervient alors que les avocats de Badara Gadiaga contestent eux aussi les accusations portées contre leur client. Ils affirment que les flux financiers évoqués par les enquêteurs relèvent en réalité d’opérations de transfert classique entre la banque Acep et Orange Money, transitant par la plateforme GSIE, sans que le chroniqueur ait jamais détenu ou géré la moindre structure liée à cette société.
