En conférence de presse ce samedi 4 octobre 2025, Khalifa Sall a relancé le dossier de l’incendie volontaire du siège de Taxawu Sénégal, survenu lors de la campagne des élections législatives de 2024. L’ancien maire de Dakar a interpellé la justice et exigé que toute la lumière soit faite sur cette affaire restée sans suite.

« Depuis que le siège de Taxawu a été saccagé, il garde un visage balafré et hideux. Nous avons parlé, entrepris des démarches, mais rien n’a bougé. C’est pourquoi je continuerai à interpeller le Procureur, le Parquet, et la justice de mon pays pour qu’ils fassent leur travail », a déclaré le leader de Taxawu Sénégal.


Khalifa Sall rappelle avoir déposé plusieurs plaintes, sans jamais obtenir de réponse satisfaisante. « Je ne renoncerai pas à réclamer justice ni à saisir la presse. Nous vivons dans un État de droit, et nous sommes en droit d’exiger justice pour ce lieu symbolique, témoin de tous les combats de l’opposition depuis vingt ans », a-t-il insisté, avant de s’interroger : « Pourquoi les enquêtes se sont-elles arrêtées ? Et pourquoi les auteurs n’ont-ils toujours pas été identifiés ni arrêtés ? »


Khalifa Sall relativise les départs de Taxawu et prépare son congrès
Le climat interne de Taxawu reste marqué par des turbulences depuis plusieurs mois, un état de fait reconnu par son leader Khalifa Sall lors d’une conférence de presse tenue ce samedi. Mais loin de s’en inquiéter, l’ancien maire de Dakar a choisi la sérénité et la continuité.

« Cette situation que nous traversons n’est pas nouvelle chez nous. Nous l’avons vécue pendant de longues années. Nous ne sommes dans la politique que pour servir. Ceux qui sont partis, je leur souhaite bon vent. Ils ont estimé qu’ils doivent partir faire leur bonhomme de chemin. Donc je ne peux que m’en réjouir », a déclaré le président de Taxawu.

Réunis autour de lui, ses camarades ont officialisé la mise en place d’une structure chargée de piloter les activités du parti en vue du congrès prévu en janvier prochain.
Khalifa Sall a tenu à désamorcer toute interprétation conflictuelle. « Les ex-camarades sont et restent des amis. Ce sont des frères et sœurs avec qui nous avons cheminé pendant longtemps. Nous n’avons de problème avec personne. »
Le leader de Taxawu insiste sur l’esprit d’ouverture qui guide son parti : « On est heureux et confiant et nous allons poursuivre notre travail. Des gens sont partis, d’autres viennent rejoindre le parti et la vie continue. »