Des organisations de la société civile entament une campagne contre le troisième mandat. Ceci, pour préserver la stabilité du Sénégal. Les partisans de la troisième candidature du président Macky Sall sont donc avertis. Au cours de leur conférence de presse tenue hier, les membres de le société civile ont mis sur pied leur plateforme citoyenne intitulée: “Jamm Gën troisième mandat”. Une initiative qui consiste à prévenir une situation d’instabilité dans le pays.
Prenant la parole à cette occasion, Aliou Sané, leader du mouvement Yen a Marre, a précisé que la plateforme “Jamm Gën” est une initiative préventive pour anticiper aux difficultés qui pourraient découler d’une éventuelle 3ème candidature du président Macky Sall. Les membres de la société civile, réunis au sein de la plateforme lancée hier, se sont adressés au chef de l’Etat en l’invitant à ne pas se présenter à l’élection présidentielle de 2024 par respect à la constitution et de le parole donnée. A cet effet, ils avertissent le président de la république et attirent son attention sur les risques d’une éventuelle volonté de sa part de faire un forcing pour une troisième candidature. Selon eux, notre pays n’est plus à l’abri des conflits qui se passent dans la sous région. “Partout en Afrique, les conséquences d’un forcing pour le 3è mandat ont été particulièrement tragique et lourdes pour les populations. C’est pourquoi nous vous invitons, monsieur le président, à faire une déclaration ouverte pour lever touts équivoque et installer définitivement le Sénégal dans des conditions de sécurités, de paix et de stabilité durable”, ont soutenu les membre de la plateforme dans leur déclaration.
Cette plateforme est composé de différentes organisations : AfricaJom center, Y en a marre, AfricTivistes, LEGS Africa, Ligue sénégalaise de défense des droits de l’homme, RADDHO, Forum Social Sénégalais, FRAPP France Dégage, UDEN, Monsieur Seydi Ababacar sy Ndiaye, Abdourahmane Sow. Ainsi, le président d’AfricaJom Center se dit gêné de se prononcer sur le troisième mandat. Il déplore d’avoir à revenir sur les mêmes combats, 11 ans après le départ de l’ancien chef d’Etat Abdoulaye Wade qui avait brigué un troisième mandat en 2012. Pour ne plus revivre cela la plateforme citoyenne a été constituer, a-t-il indiqué.