Le ministre de la justice a présidé ce vendredi 12 Maî 2023 un Atelier de sensibilisation sur le bracelet électronique à l’endroit des médias.
Le Sénégal a envisagé depuis 2018 l’introduction du bracelet électronique comme alternative à la prison. Elle a été approuvée en juillet 2020 par les députés suivant arrêté du Garde des Sceaux Ministre de la Justice conformément à l’arrêté 003820 du 28 février 2022 pris en application du décret 2021-1068 du 11 aout 2021 modifiant le décret 2001-362 du 04 Maî 2001 relatif aux procédures d’exécutions et d’aménagements des sanctions pénales.
Le ministre de la Justice Ismaïla Madior Fall est revenu sur la pertinence du bracelet électronique instauré au Sénégal en 2022.
« La décision du port du bracelet électronique ne saurait être considérée, ni comme un acte de rabaissement ou d’humiliation pour les condamnés ou présumés auteurs d’infractions, ni comme une mesure de mitigation ou d’encouragement de la criminalité.
Le ministre indique que le port du bracelet électronique, qui ne peut être envisagé que lorsqu’il est sollicité ou accepté par l’inculpé ou le condamné, constitue un outil moderne et efficace pour garantir la représentation en justice du premier, et assurer le suivi post sententiel du second.
Le Sénégal a inauguré mi-novembre à Dakar le centre chargé de surveiller les personnes sous bracelet électronique, une première en Afrique de l’Ouest. Le pays évoque depuis 2018 l’introduction du bracelet électronique comme alternative à la prison. Elle a été approuvée en juillet 2020 par les députés
Le recours au bracelet électronique s’est imposé comme l’un des projets les plus crédibles pour atteindre ces objectifs.
Ce dispositif judiciaire de 180g, annoncé de longue date est pleinement dans la phase de mise en œuvre dans plusieurs portions du Sénégal en a croire le Lieutenant Moussa DIEYE chef d’unité au centre de surveillance électronique qui selon lui 《50 bracelets parmi les 1.000 réceptionnés ont été posés, dont 10 déposés sur les personnes sous contrôle judiciaire.》
