Ce mardi 22 avril 2025, à Accra marque le début des festivités deu cinquantenaire de la Cédeao, l’organisation régionale a vu le jour le 28 mai 1975 à Lagos. L’objectif de départ était de favoriser la coopération et l’intégration économiques des États ouest-africains.
La Cédeao, à l’occasion du cinquantième anniversaire de son anniversaire , le Ghana surprend en invitant ses voisins du Sahel. Malgré leur retrait de l’organisation, le Mali, le Burkina Faso et le Niger, désormais regroupés au sein de l’AES, ont été conviés symboliquement aux célébrations. Un geste fort dans un contexte régional marqué par les divisions. Le Ghana ouvre officiellement les célébrations du 50e anniversaire de la CEDEAO. Créée en 1975, l’organisation a longtemps symbolisé l’espoir d’une intégration régionale solide, fondée sur la libre circulation des biens et des personnes, la coopération économique, mais aussi la stabilité politique. Ce jubilé d’or se veut autant une rétrospective qu’un moment d’introspection sur les défis à venir pour l’espace ouest-africain. Le président Mahama a choisi d’envoyer une invitation symbolique au Mali, Burkina-Faso, et le Niger aujourd’hui membres de l’AES. Une décision qui, bien que surprenante, témoigne d’une volonté de désescalade diplomatique. Pour Accra, maintenir un pont, même fragile, avec ces anciennes nations membres, apparaît comme un geste stratégique, voire visionnaire, dans une sous-région secouée par des désaccords politiques et sécuritaires profonds.
Les 50 ans de la CEDEAO arrivent à un moment charnière pour l’Afrique de l’Ouest. Alors que les défis sécuritaires, économiques et politiques s’intensifient, l’unité régionale semble plus que jamais mise à l’épreuve. Le geste d’Accra rappelle cependant que l’avenir de la sous-région ne peut se construire sans passerelles.