La coalition senegaal kessé a organisé une conférence de presse pour parler de la situation politique actuelle du pays. “Nous avons vécu 8 mois une nouvelle gouvernance. Un premier bilan imposé de constater qu’elle est dans la continuité de la précédente dont il était indispensable de se débarrasser. Rien de neuf, sinon des cris de aux voleurs pour l’instant sans suite connue et quelques rumeurs de scandales financiers ” a souligné l’ancien premier ministre Abdoul Mbaye.
Il considère que des circonstances aggravantes donnent des motifs de s’inquiéter de l’avenir immédiat du Sénégal. Or des actes et appels à la violence pourraient les perturber, confirmant d’ailleurs une volonté en projet de transformer notre Sénégal en un pays de non-droit. La coalition appelle donc à la paix et à des élections paisibles, suivant en celà le discours du président de la république.
Selon les membres de la coalition, la provocation est tôt venue par des propos d’un haut responsable du parti au pouvoir qui n’a pas fait l’objet de condamnations, ils ont été suivis du saccage du siège d’un parti de l’opposition. Pour eux, leur message est simple dès le début : tous ceux qui appellent ou usent de la violence pour gagner des voix, quel que soit leur bord, ne les cherchent pas pour l’intérêt du peuple qu’ils doivent représenter, mais pour le leur propre.
Aujourd’hui, le Sénégal apparaît comme un îlot de stabilité dans la sous -region. Il a pour l’instant echappé à l’instabilité et à l’extension inexorable des zones de non-droit depuis plusieurs années en Afrique de l’ouest et dans d’autres régions du continent. Leur dramatique progression s’opère sous l’effet de plusieurs causes:
-Le terrorisme, à la fois cause et conséquence
-Les trafics internationaux en tout genre
-Et bien entendu, mes violences faites aux constitutions par des régimes, souvent en place à la suite d’élections non ou peu contestées.
Selon eux, l’heure est venue de ne pas donner une majorité automatique au régime en place, ouvrant ainsi la porte à une quasi-dictature dont les prémisses sont déjà vécues.
L’heure est venue de choisir des députés indépendants, plaçant l’intérêt général avant tout et celui de la patrie avant celui de leur parti.
L’heure est au choix d’hommes et de femmes de valeurs. Il est essentiel pour l’avenir du Sénégal que son peuple soit représenté à l’assemblée nationale par ces femmes et ces hommes de valeur.
Bénédicte Sagna