Hier, une grande partie des membres de l’opposition s’était réunie à la place de la nation sous la coordination de la grande coalition Yeewi Askaan Wii pour une marche pacifique déplorant le rejet de la liste titulaire de YAW.
Pour la Ministre de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire, cette manifestation, elle n’était pacifique que de nom. Des propos incendiaires ont été soulevés comme pour s’adresser à des personnes extérieures.
« […] Ils disent qu’ils ont appelé à une manifestation pacifique, mais cette manifestation, elle n’était pacifique que de nom. Au regard de tous les propos violents, irrespectueux, qui ont été tenus, on se demande même si c’étaient des Sénégalais qui tenaient ces propos-là. Parler de sang sucé de personnalités, moi, je ne savais même pas qu’il y avait des personnes qui vivaient de sang, peut-être eux, ils le savent… » , a déploré madame le ministre par appel téléphonique au Senego.
Pour elle, un acteur doit tenir un langage propre, captivant et plein de ressources sans filtre, mais instructive. Mais pas appelé les jeunes pour les manipuler et leurs donner des recommandations suicidaires. « Nous sommes sur un terrain politique et la responsabilité première des acteurs politiques, c’est de savoir leur sacerdoce, qui est celui de prendre en charge les préoccupations des populations, de se battre pour la consolidation des acquis. » Et aujourd’hui plus hier, nous mettons d’accord, pour la consolidation de ces acquis démocratiques. »
Selon Zahra, le langage tenu ces temps-ci par le leader de Pastef Ousmane Sonko, fait vraiment peur. Ce qui est incompréhensible, c’est le fait de voir quelques semaines avant cet homme qui attaquait le PDS aurait fait un revirement pour lui chanter ses éloges. « Lorsque Ousmane Sonko peut parler de brûler le pays en faisant fi de la loi. Quand, il est à côté de ceux à qui il promettait la fusillade. Le PDS était à côté, il n’y a pas longtemps, il était prêt à les fusiller. Donc, je prends avec des pincettes ces propos. »
Le Ministre de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire, pense qu’il faut vraiment que la coalition YAW qui était d’accord des erreurs commises reconnaisse les faits et accepter qu’elle n’est pas prête pour les législatives du 31 juillet prochain. « Aujourd’hui, ce qu’il faut retenir, c’est que la coalition Benno Bokk Yaakar est dans une logique. Et qu’elle n’a rien à voir avec les incompétences de leurs listes. Ils ont fait des erreurs. Je pense que ça a été fait à dessein, parce que cette coalition ne paraît pas être prête pour aller à des élections. »