En conférence de presse tard dans la soirée du mardi 7 mars 2022, le président Idrissa Seck s’en est profité pour passer en revue un peu partout sur la situation du pays.
La crise économique d’abord, une circonstance mondiale qui est en train de bien se gérer, malgré la hausse considérable du prix des denrées, notées un peu partout dans le monde, causé par le conflit entre l’Ukraine et la Russie. Nous devons nous préoccuper du comment faire pour éviter que cette crise ne nous affect pas trop. Et pourtant des solutions sont en train de se proposer un peu partout : “Les salaires des enseignants sont augmentés dans ces conditions, les 600 milles familles les plus démunies soutenues par une opération de transfert d’argent, etc. Nous sommes dans cette perspective de travailler nuit et jour pour le peuple” dit l’ancien maire de la ville de Thiès.
Idy n’a pas manqué de féliciter les efforts du président de la République qui est en train de tout faire pour trouver le chemin qui mettra à l’abri le Sénégal.
“L’opposition doit faire autant pour restaurer la paix et la stabilité du pays. Nul ne peut enfreindre volontairement les décisions du Conseil constitutionnel. Sa décision est irréversible, si nous voulons la paix que ce soit du parti au pouvoir où de l’opposition, nous devons nous conformer à sa décision finale.” Sur les enjeux des élections législatives du 31 juillet prochain, Idrissa Seck appel les deux grandes coalitions dont leurs listes ont été rejetées à cause des erreurs qu’ils ont de part et d’autre commises au respect du décision des 7 Sages. “Nous sommes loin de vouloir faire sortir la coalition Yeewi, s’ils respectent les investis sur la liste proportionnelle, je pense qu’ils n’auront pas besoin de faire tout le cinéma où appeler à une mobilisation qui pourrait déstabiliser le pays. Si aujourd’hui une seule personne se montre supérieure à tous pour appeler la population à une manifestation sans logique, ni autorisation alors là, on est plus dans un État de droit.” A déclaré le président du conseil économique, social et environnemental.
“La décision du Conseil constitutionnel met fin et de façon définitive au débat sur les listes admises à participer aux élections législatives du 31 juillet 2022. Personne n’a le droit de prolonger ce débat sous d’autres formes. Les universitaires, les historiens et intellectuels, ont le loisir de poursuivre le débat, de commenter les décisions et les arrêts du Conseil constitutionnel, ça, c’est de l’histoire, de l’enseignement. Mais nous acteurs politiques, une fois que le Conseil constitutionnel a rendu sa décision, nous sommes tenus de nous y soumettre à défaut de quoi nous rompons l’équilibre de l’État de droit et nous faisons s’effondrer l’Etat dans notre pays.” Tels sont les derniers mots d’Idrissa Seck.