La dictature n’est plus rampante, elle est courante.

De Bah Diakhaté en passant par le jeune Capitaine jusqu’à Imam Ndao, ce gouvernement a réussi à étaler toutes ses bassesses. Il est plus aisé d’emprisonner les esprits les plus fertiles et redoutables que de proposer des solutions idoines pour soulager les populations. Des raccourcis assez simples pour éviter d’être confronté ou de se confronter à la réalité. 

Certes, on peut tromper une partie du peuple mais on ne peut pas tromper tout le monde et en même temps.

Quand on est dans l’incapacité de satisfaire les besoins les plus primaires des populations c’est à dire les besoins physiologiques (cf Pyramide de Maslow), on cherche des boucs émissaires à qui coller nos échecs.

Sans surprise les adversaires les plus redoutables sont neutralisés pour faire d’eux des exemples afin de taire et de faire taire les plus téméraires.

À cet égard, Bah Diakhaté et Imam Cheikh Ahmed Tidiane Ndao sont des gens utiles à la société. L’un est une clé maîtresse de la Ummah islamique contribuant ainsi à l’éducation de bons nombres de musulmans. L’autre qui a servi l’armée est dans l’éveil des consciences en se servant du levier de la citoyenneté. 

Voilà les deux inculpés et condamnés pour le motif fallacieux: « diffusion de fausses nouvelles ». Alors qu’ils n’ont donné aucune fausse information. Les faits relatés sont prouvés et avérés. Mais c’est toujours comme ça avec les régimes dictatoriaux où l’on essaie de faire capituler de prime abord les plus influents. 

Pourtant une farce dénommée « assisses de la justice » a été initiée dans je ne sais quel but ? Mais la justice est toujours à double vitesse et aux ordres. Et il suffit juste d’être du côté du pouvoir pour ne pas être inquiété. En témoignent les cas de Azoura, Alassane Fall et de ce faux marabout Bara Ndiaye.

De toutes les manières, des têtes seront coupées et servies sur un plateau en OR fraîchement sorti de Mako. Et pour plus de crédibilité, il fallait commencer par celle de ce lâche de Macky qui était à vos côtés au Palais Pourquoi est-il épargné ? Telle est la question…

Maintenant vos larbins zélés, du fin fond de leur débarras, exigent qu’on incarcère un tel ou untel. 

On aura beau emprisonné des gens pour enrichissement illicite et la constante reste la même : aucun argent récupéré n’ira dans les poches des troubadours qui réclament leurs têtes. Ils demeureront aussi pauvres qu’inutiles comme le H dans homme. 

À bien considérer les choses, ce qu’on attend d’un État c’est d’abord de sécuriser le pays, que les populations aient accès à des soins de santé adéquats, que les enfants aillent à l’école, que les denrées de premières nécessités soient disponibles.

Le rôle de l’État c’est aussi de créer un environnement sécuritaire qui serait propice pour les investisseurs de s’établir mais également d’attirer les touristes…

Le Sénégal a besoin d’établissements sanitaires fonctionnels à des coûts moindres cela évitera au moins aux citoyens sénégalais de ne pas être évacués dans des pays voisins ou occidentaux au besoin. 

Nos écoles et universités doivent retrouver leur lustre d’antan au grand bonheur des citoyens sénégalais. 

Nos étudiants partis doivent revenir pour servir leur pays. Appels à candidature nous disaient-ils avant d’accéder au pouvoir. On assiste plutôt à un appel à potes ayant participé au consensus autour du mensonge.

À la lumière de toutes ces considérations force est de constater que Ino et Alex ne sont pas prêts pour le pouvoir et le changement tant prônés. L’un est actuellement un pigeon voyageur, l’autre un liveur. Ce pays peine à décoller parce qu’ils sont dans des futilités. La matière première de Cheikhou Cherifou pour mettre ce pays sur les rails d’un développement durable est le verbiage.

Fâcheusement on assiste à une lgbtisation du pays en utilisant comme d’habitude des étudiants de l’UCAD. Ce qui risque dans un futur proche de créer beaucoup de tensions parce qu’encore une fois, l’homosexualité est loin d’être tolérée au Sénégal. 

L’UCAD jadis était réputée pour son excellence sauf que depuis quelques années on note beaucoup plus leur propension à la médiocrité. Des étudiants politiques et démagogues sous la houlette d’un petit avocat du barreau de Paris Juan Branco, dans leurs grands airs pensent détenir le monopole du savoir. Juan Branco qui est un homosexuel reconnu faisait partie du projet qui n’a jamais existé. Ces panafricains en cartons et révolution-nerfs de salons, aux slogans de souveraineté courbent l’échine devant ce petit blanc aussi mesquin que limité.

Les priorités sont sous nos yeux mais on en parle même pas. Les menaces ne remplissent pas les bouches des milliers de sénégalais qui ont eu confiance en eux. Qu’ils posent au moins des actes ou même des premières pierres qui seront toutes probablement emportées par l’érosion…!

Il faut de la poigne pour diriger le peuple hypocrite sénégalais qui tourne dans le sens du vent.

Je ne respecte aucune personne qui a crié sur tous les toits que le Sénégal est endetté et va poiroter pendant des semaines et des semaines dans un hôtel 5 étoiles au frais du contribuable sénégalais.

Je ne respecte aucune personne qui a des douzaines d’hommes comme personnels de maison dans un pays aussi pauvre que le Sénégal au frais des fonds communs.

Je ne respecte aucune personne qui dit et se dédit, qui se renie à sa convenance.

Les débuts d’une aventure peuvent paraître jouissifs, néanmoins le passé finit par nous rattraper avec le facteur TEMPS. 

Cinq années pour honorer tant de promesses est monstrueux. Détrompez vous et changez de refrain, NON vous n’êtes pas majoritaires ! C’est les sénégalais qui sont dans le fichier électoral qui vous ont élus. Moins d’un quart de la population. Vous ne savez pas ce que pense les 3/4 de la population de vous. Les législatives prochaines seront décisives pour vous. L’humilité voudrait alors que vous la bouclez et travaillez jusqu’à cette date.

On ne peut pas se mettre à dos, les marchands ambulants, les taximen, les ouvriers, les journalistes…et espérer s’en sortir une fois de plus. Déjà 54% c’est juste au dessus de la moyenne.

Les Sénégalais en avaient marre de Macky Sall le nombriliste et parmi 18 autres candidats ils ont choisi celui qui leur ressemble et qui a fini par déléguer ses pouvoirs à un mégalomane.

Cette dualité au sommet de l’État fera feu et flammes. L’État est au dessus de TOUT et il finira par broyer l’un au profit de l’autre.

Et l’autre comme le psychopathe bien décrit par le juge Maham diallo, pour mesurer sa côte de popularité se sent obligé d’organiser encore un meeting au frais du contribuable sénégalais.

En fin de compte, les Sénégalais visiblement aiment qu’on leur mente, des discours pompeux à n’en plus finir loin des réalisations concrètes. 

Wake up Sénégal et libérez Bah Diakhaté/Imam Cheikh Ahmed Tidiane Ndao et liberté pour notre cher Diogomay aussi !