« Entre le 1er janvier et le 30 septembre 2022, nous sommes à 519 morts », a déclaré le Directeur général de l’Agence nationale de sécurité routière (Anaser), Cheikh Oumar Gaye, lors d’un atelier tenu à Dakar.
L’Agence nationale de sécurité routière (Anaser), sous l’égide du Ministère des infrastructures, des transports terrestres et du désenclavement a organisé, hier, un atelier avec des acteurs du secteur dans le cadre de l’organisation de la réunion des données du rapport mondial de sécurité routière. Ainsi, selon le Directeur général de l’Anaser, Cheikh Oumar Gaye, cette rencontre est une initiative de l’Organisation Mondiale de la Santé (Oms) sur la collecte des données d’accidents.
«Entre le 1er janvier et le 30 septembre 2022, nous sommes à 519 morts, compte non tenu des décès notés lors du magal (33 morts) et 8 morts pour le gamou », a-t-il révélé en marge de cet atelier. Rappelant l’intérêt pour l’autorité à sensibiliser tous les acteurs routiers, Cheikh Oumar Gaye déclare «l’année dernière, nous avons comptabilisé 487 morts. Nous devons mettre un dispositif de contrôle et de sanction qui soit efficace pour que les contrevenants soient dissuadés afin de faire respecter le code de la route. » Toujours selon lui, «cette journée de sensibilisation a été faite avec le programme Pago Trans que le ministre de tutelle déroule avec l’appui de l’Union Européenne. Ce programme va finir ses activités le 15 Novembre 2022, toutes ses activités liées à la sécurité routière seront versées à l’Anaser ».
Cheikh Oumar Gaye soutient également que cette réunion vise à apporter des statistiques fiables et complètes. A l’en croire, l’objectif de cet atelier est d’avoir une application multi acteurs sous forme de bulletins d’analyse corporelle. «Il y aura des inters phasages avec les autres bases de données pour que la lecture et le dialogue puisse se faire. Au Sénégal, il y a plus de 600 personnes (en moyenne 700) qui qui meurent dans les accidents par an et ceux-là qui sont suivis dans les structures médicales ne sont pas comptabilisées » a-t-il révélé. Il ajoute également qu’entre 10 et 20% des blessés d’accidents ne se remettent pas des blessures.
De son côté, l’adjudant Abdoulaye Coly de la brigade nationale des sapeurs-pompiers de Dakar a fait savoir que ces données leur permettent de faire la cartographie des zones à risque et de faire le maillage du territoire.