Le “Sénégal 2050, agenda national de transformation” est bien plus qu’un document stratégique, il est l’expression de notre volonté collective de bâtir un Sénégal souverain, juste et prospère. Le programme Sénégal 2050 se dresse comme la réponse structurée à ces défis. Il repose sur une vision claire, rigoureuse et audacieuse. Le gouvernement a pris le temps de diagnostiquer avec précision les dysfonctionnements de notre système, de consulter, d’analyser et surtout de formuler des solutions robustes pour une transformation en profondeur.
Ce référentiel est la feuille de route pour les 25 prochaines années, déclinée en stratégies quinquennales et décennales qui permettront de mesurer, d’ajuster et d’optimiser les efforts en temps réel.
La transformation se fonde sur 4 axes stratégiques. Le premier consiste à asseoir une économie compétitive à travers un cadre macroéconomique assaini et stable, l’émergence d’une société numérique, des filières compétitives, me développement de pôles économiques viables et un cadre des affaires attractif.
Le deuxième axe est celui de la durabilité. Notre développement ne sera viable que s’il respecte et préserve notre environnement. Nous avons la responsabilité de léguer aux générations futures un pays sain, où la biodiversité est protégée, ou l’économie circulaire est intégrée et où les énergies renouvelables joueront un rôle central.
Le troisième axe porte sur le renforcement de notre capital humain et l’équité sociale. A travers cet engagement, le gouvernement vise à corriger les déséquilibres historiques qui ont affecté les couches les plus vulnérables de notre société, en particulier les femmes, les jeunes et les populations rurales.
Le quatrième axe est celui de la gouvernance et de l’engagement africain. Nous devons refonder nos institutions pour qu’elles servent au mieux les aspirations de notre peuple. C’est pourquoi le président Diomaye Faye veut que nous éradiquons la corruption et réformons l’administration pour qu’elle devienne un levier puissant au service du développement. Cette gouvernance sera garante d’une gestion rigoureuse de nos ressources, assurant que chaque action entreprise contribue à l’atteinte des objectifs collectifs.
Cet agenda de transformation ne se limite pas à des mesures économiques. Il symbolise aussi la volonté de renforcer la cohésion nationale, de réduire les inégalités et de garantir à chaque citoyen une place dans le Sénégal qu’il bâtisse.
Selon M.Faye, il s’agit d’un projet collectif, au-delà des clivages politiques, qui appelle l’engagement de chacun d’entre nous.
L’agenda 2050 s’adresse autant aux sénégalais d’aujourd’hui qu’aux générations futures. C’est une vision pour un Sénégal qui n’aspire pas seulement à participer au monde de demain, mais à y jouer un rôle majeur, à être un acteur incontournable dans la sous région et au-delà, un modèle de développement pour l’Afrique.
Cette vision entend concrétiser l’aspiration au vivre mieux de la population sénégalaise. “En 2023, le Sénégal est positionné parmi les pays les moins développés au monde, avec un PIB par habitant d’environ 1660 USD. Près de deux sénégalais sur cinq vivent en dessous du seuil de pauvreté, dont près d’un sur deux en milieu rural” selon Diomaye. Pourtant, le pays dispose d’un capital humain, matériel et immatériel remarquable, encore largement en friche. La vision pour le gouvernement entend libérer ce potentiel, en mobilisant les Sénégalais derrière une grande ambition
Bénédicte Sagna