Malgré les défis économiques, le Professeur Ndiaye a insisté sur la continuité de l’État et le rôle que le FMI et la Banque mondiale peuvent jouer dans le soutien au développement du Sénégal. Selon lui, la souveraineté nationale ne signifie pas la rupture totale avec ces institutions financières internationales, mais une transition progressive vers une autonomie plus complète.
Le ministre a également répondu aux plaintes du secteur privé qui se sont intensifiées depuis l’arrivée des nouvelles autorités. Il a affirmé que le secteur privé est l’une des priorités du projet Sénégal 2050 et que des mesures seront prises pour renforcer leur implication dans le développement économique.
Conscient de la situation économique actuelle, le Professeur Ndiaye a souligné que toute phase de transition comporte des difficultés et des périodes d’apprentissage. Il a exprimé sa confiance en la capacité du gouvernement à redresser le pays, notamment sur le plan institutionnel, en évitant les scandales connus sous les régimes passés. Selon lui, les élections législatives à venir seront cruciales pour mettre en place les réformes nécessaires à la refonte des institutions à travers le vote de nouvelles lois.
Le professeur a également souligné que Sénégal 2050 n’a pas pour ambition de compter le nombre d’emplois créés, comme le faisaient les régimes précédents, mais plutôt de susciter de réelles opportunités pour les jeunes, les pêcheurs et d’autres groupes socio-économiques clés. Le but est de créer des conditions favorables pour retenir les jeunes au Sénégal et leur offrir des perspectives d’avenir.
El Hadji Mounirou Ndiaye a mis l’accent sur la nécessité de changer les mentalités dès le bas âge, car selon lui, une transformation durable du pays passe par une évolution des comportements et des attitudes. Ce changement sera difficile, mais il est essentiel pour la réussite du projet Sénégal 2050.
Rts