Faisant face à la presse samedi 13 juillet, le président Diomaye Faye a fait le point sur la situation économique et des finances publiques à sa prise de fonction, le 02 avril dernier.
Cependant, il a laissé entendre que tout était planifié pour le mettre en difficulté à ses débuts d’exercice de pouvoir. Mais, il a su prendre les devants. Une grosse révélation qui enfonce l’ex président de la république Macky Sall.
“A ma prise de fonction, tous les indicateurs étaient rouges ou à la limite oranges », a-t-il dit.
Avant d’ajouter sur la situation des finances publiques: « Juste après mon élection, j’ai été contacté par des personnes bien au fait de la situation du pays, pour qui j’ai toujours eu une oreille attentive pour leur savoir. Ces personnes m’ont alerté sur un certain nombre de choses sur lesquelles il faudrait prendre les devants, notamment sur les stocks de sécurité alimentaire, l’approvisionnement correct de fuel (courant). Et j’en avais pris bonne note pour avoir connaissance de tous les secteurs sensibles.
Par la suite, j’ai appelé le Directeur général de la SAR, celui de la Senelec, le directeur du commerce intérieur, l’ancien ministre du budget, des responsables du FMI et d’autres autorités de l’administration pour avoir une idée de la situation. Il est ressorti de ces échanges que la situation du pays était critique, voire lamentable » a fait savoir son Excellence Faye.
Sur ce, il a indiqué que des efforts ont été faits pour soulager rapidement les populations, avec une baisse du prix de certaines denrées de première nécessité.
Toujours au registre de la mal gouvernance de son prédécesseur, le Président Diomaye Faye a fait savoir que Macky Sall avait tenté de lui mettre des bâtons dans les roues.
Ainsi, dira-t-il : « Pour ce qui est de l’eau, nous avons aussi trouvé des choses pas nettes ». « À titre d’exemple, mon prédécesseur et son équipe ont pris un arrêté le 29 mars 2024 pour augmenter le coût de l’eau consommée par les ménages. À peine installé, je risquais de faire face à des mécontentements des populations dus à des factures élevées, ce qui est anormal », a-t-il souligné.
Bénédicte Sagna.