Le chef de l’Etat Macky Sall a présidé hier au palais de la république la réunion présidentielle de lancement des concertations sur la lutte contre la vie chère. Durant cette rencontre, Macky Sall a pris un certain nombre de mesures pour y faire face, donnant ainsi un délai de 3 semaines au premier ministre Amadou Ba pour lui faire les conclusions qui seront issues de ces concertations avec les différents acteurs.
La rencontre entre le président Macky Sall et les différents acteurs dont les associations de consommateurs, les commerçants, les producteurs, les industriels, le patronat entre autres, a duré sept tours d’horloge. Ainsi, le président Macky Sall a montré toute sa volonté d’améliorer le pouvoir d’achat des sénégalais confrontés de plus en plus à un renchérissement du coût de la vie lié au contexte international marqué surtout par les conséquences de la crise ukrainienne et la hausse du Dollar.
Le chef de l’Etat Macky Sall, accompagné des membres du nouveau gouvernement tels que le premier ministre Amadou Ba, le ministre du commerce Abdou Karim Fofana, le ministre des Finances et du Budget ou encore le ministre de l’Agriculture Aly Ngouille Ndiaye pour ne citer qu’eux, a livré ses 11 mesures d’urgences et 4 mesures structurelles pour lutter contre la vie chère qui étreint les sénégalais.
En outre, le président Macky Sall a demandé, dans l’urgence, de payer les compensations financières évaluées à 15,518 milliards dues aux meuniers pour permettre de maintenir le prix de la farine malgré la hausse des coùts du blé au plan mondial. Il a également ordonné le paiement de la subvention pour le riz paddy de 30 FCFA le Kg sur le prix au producteur et de 2 FCFA le Kg au transformateur pour prendre en charge les frais à la tierce détention et certification pour un montant de 3,2 milliards FCFA.
Le président Macky Sall a par ailleurs demandé au ministre des Finances et du Budget de suspendre les droits d’accises sur les corps gras appliqués aux industries huilières locales et à la primature de tenir des pourparlers avec les gouvernements indien et/ou pakistanais sur les importations de riz brisé pour un approvisionnement correct du marché.
Des mesures fortes prises par le chef de l’Etat pour attaquer la vie chère.
