Ce mardi 30 décembre ,le projet de seconde loi de finances rectificative pour l’année budgétaire en cours. Le gouvernement a fixé le montant des recettes de cette loi de finances rectificative à 4 531,1 milliards de francs CFA. Le montant des dépenses est de 6 227,0 milliards.
Pour le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, l’élaboration de ce projet de loi est la preuve de la volonté du gouvernement de gérer avec rigueur et transparence les finances publiques. La seconde LFR «n’est pas seulement un instrument technique mais une manifestation de l’engagement de l’État à rendre compte avec rigueur et transparence de la gestion des ressources publiques», a-t-il affirmé en défendant le projet de loi devant les parlementaires.
Cheikh Diba, s’exprimant lors du débat parlementaire précédant le vote du projet de loi, précise que des décrets d’avance ont été pris pour satisfaire des besoins urgents.Le remaniement ministériel du 6 septembre dernier a entraîné une perturbation de l’architecture institutionnelle, ce qui oblige les pouvoirs publics à prendre de nouvelles mesures budgétaires, informe M. Diba en guise de justification de la seconde LFR. Plusieurs députés, ceux du groupe Pastef, considèrent que l’examen du projet de loi de finances en procédure d’urgence ne procède d’aucune violation des règles budgétaires.
«Le délai imparti était insuffisant pour permettre un examen approfondi de ce second projet de loi de finances rectificative», déclare Aïssata Tall Sall, membre du groupe Takku Wallu Sénégal.


