Après 3 mois de vacances, l’enseignement scolaire va se débuter dans quelques jours. Avant cette rentrée, ce fut encore le réveil des syndicats qui sortent du silence pour taper fort en demandant le respect des accords signés avant janvier 2023 pour le déroulement dans l’espace scolaire
Face à la presse les syndicats ont parlé de l’augmentation des salaires mais il y a une question plus importante après la signature des accords entre les enseignants et le gouvernement nous rappelle Abdoulaye Ndoye, Secrétaire générale du Cusems . «Le déficit de monitoring a impacté le dialogue social. Les accords signés doivent être respectés. Il faut les régler à l’échéance de janvier 2023, car tous les enseignants attendent la concrétisation des accords», rappelle Abdoulaye Ndoye, Secrétaire général du Cusems. Il a souligné les lenteurs administratives, demandé l’interconnexion des plateformes des différents ministères concernés et évoqué les actes dormants. «Le nombre d’enseignants décédé est important. Les comptes dormants, c’est une question douloureuse, mais des familles peinent à entrer en possession de leurs allocations familiales»,
A l’en croire « L’environnement scolaire et les enseignants sont des intrants de qualité. Il faut d’abord que les engagements soient respectés, et cela passé par la reconnaissance sociale et politique des enseignants», dit-il
Cette face à face devant la presse a vu la présence du Secrétaire générale du Saems, El Hadji Malick Youm qui souhaite une année scolaire apaisée et demande auprès du gouvernement une donation en tables bancs «année scolaire apaisée demeure arrimée au respect du protocole d’accord. Nous invitons à mettre en place un comité de suivi pour le respect des accords. Pour nous inscrire dans une logique d’efficacité, il faut une dotation en table bancs en quantité suffisante, accélérer le Prorap, le nettoyage et la désinfection des écoles et l’éclatement des effectifs pléthoriques».
Pour Bacary Badiane, président de la Fédération des parents d’élèves (Fenapes), il faut régler la «lancinante question des abris provisoires. Nous souhaiterions que ça se règle le plus vite possible. C’est inadmissible qu’il y ait des écoles sans toilettes». Alors que Innocence Ntap Ndiaye a insisté sur l’élargissement de la Couverture maladie universelle, la sécurité routière et l’achèvement des travaux des infrastructures dans les universités.