Aissatou Sophie Gladima fusille les grandes puissances qui veulent bannir l’utilisation des énergies fossiles face aux députés à l’occasion du vote du budget de son ministère.
Le ministre du Pétrole et des énergies face au député livre la position du Sénégal de faire face au diktat des grandes puissances dans un contexte où le Sénégal vient de découvrir des gisements importants de pétrole et de gaz. Mme le ministre juge que les pays du Sud doivent œuvrer pour la préservation de leurs intérêts communs dans l’exploitation des énergies fossiles. Aussi elle que les changements climatiques ne sont pas de la responsabilité des pays sous-développés et qu’il ne sera pas accepté les effets en terme de limitation de l’industrialisation ou d’utilisation des énergies renouvelables qui exigent de grands investissements précisant existence des programmes de decarbonisation et de diminution du niveau de pollution.
Madame Aissatou affirme que la centrale à charbon de Bargny est fonctionnelle mais sera transformée en centrale à gaz et son émission de CO2 est très faible. Pour Mme la ministre il est hors de question de renoncer à l’exploitation des ressources en énergies fossiles. Il indique que le pays compte se développer avec l’exploitation du gaz et du pétrole et supporter les coûts de la transition énergétique. Elle indique que le thème « énergies » a été débattu une semaine dans le cadre de la Cop 26. Sa position a été magnifiée par des députés avec la condamnation des nouvelles ambitions de la Cop 26 qu’ils considèrent comme une craint que les puissances étrangères compliquent l’exploitation de ces énergies fossiles. D’après lui, ces puissances là veulent bannir leur exploitation qui contrôlent les grandes institutions financière et les entreprises exploitantes leur appartiennent.