Un document révèle une série d’incidents survenus sur la période de fin juin à mi-juillet 2010 sur 17 groupes diesels de production répartis dans 4 centrales de production ainsi que des groupes des centrales des cimenteries ayant utilisé le fioul d’ITOC.

Selon le document, ces centrales, sont les propriétés de la Société SENELEC et sont équipées de moteur WARTSILA ou MAN DIESEL (ex SEMT Pielstick) et sont exploitées “soit directement par SENELEC (Centrales de Cap des Biches et Boutoute),
soit par la Société WARTSILA (Centrales de Bel air et de Kaolack)”.

Lors de la réunion d’expertise judiciaire du 08 décembre 2010, le document révèle que qu’un Expert avait déclaré puis écrit
«qu’ il existe un ensemble cohérent d’éléments techniques non sérieusement contestables indiquant que le fioul litigieux est à l’origine des désordres observés chez SENELEC et SOCOCIM INDUSTRIES », lit-on.
“Les derniers résultats d’analyses puis la note aux parties de monsieur l’Expert en date du 16 janvier 2012 tant sur le combustible que sur des pièces des moteurs confirment cette première analyse et permettent définitivement de faire un lien entre la contamination du combustible et les désordres constatés sur les moteurs”.

La responsabilité de la Société ITOC est donc pleinement “engagée dans ce dossier et elle devra répondre tant des dommages subis par la Société SENELEC que par les autres parties qui ont subi des dommages du fait de l’utilisation de ce fuel”, précise le document.