Le Crans Montana Forum a eu lieu à Casablanca ce 25 et 26 avril 2025 l’ancien président de la république du Sénégal Macky Sall a sur invitation de l’Ambassadeur Jean-Paul Carteron, un discours lors du Crans Montana Forum, consacré à la coopération internationale en matière de sécurité maritime.
Il a d’abord salué le roi Mohammed VI, louant l’amitié « multiséculaire » entre le Sénégal et le Maroc, marquée par une coopération intense, notamment dans les affaires maritimes. Macky Sall a rapellé sa visite en 2019 au port de Tanger Med, qu’il a qualifié de « hub logistique de première classe » et de symbole d’une « Afrique ambitieuse ».
La sécurité maritime dans un « monde de guerres et de tensions multiples », où les routes maritimes sont exposées à des menaces comme la piraterie, les trafics illicites et les rivalités géostratégiques. « Les conséquences sont dommageables », a-t-il déclaré, citant les coûts additionnels pour les navires, l’augmentation des prix pour les consommateurs, les émissions de carbone accrues et les impacts sur le commerce mondial, alors que le transport maritime représente plus de 80 % des échanges mondiaux.
Rappelant ainsi le rôle des ports comme « lieux d’humanité », où des millions de travailleurs – marins, dockers, logisticiens – se croisent quotidiennement. Il a également mentionné la Charte africaine sur la sûreté et la sécurité maritimes, adoptée en 2016 à Lomé, qui promeut la lutte contre la piraterie, la pêche illégale et la pollution. Il a suggéré que le Maroc, avec son leadership, collabore avec l’Union africaine pour vulgariser cette charte.
Je remercie l’Ambassadeur Jean-Paul Carteron pour son aimable invitation au Crans Montana Forum qui se tient à Casablanca ces 25 et 26 avril 2025 sur le thème de la sécurité et de la sûreté maritimes ; deux facteurs essentiels au transport par voie portuaire qui assure plus de 80% du commerce mondial déclare t-il .
Les pays sans littoral, conformément à la Convention de Montégo Bay, qui consacre leur droit à un accès sécurisé à la mer. « La mer n’est pas seulement une affaire de pays côtiers », a-t-il affirmé, soulignant leur besoin vital d’inclusion et de développement économique via les corridors maritimes a t-il précisé.