Il fallait s’y attendre, après deux coups d’Etat en 9 mois, la Cedeao a répondu à la situation au Mali, elle annonce la suspension du Mali de ses instances. Les chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao se sont réuni le 30 mai à Accra. Une première sanction qui sera suivie d’autres éventuellement.
Le nouveau régime de transition du Mali, n’a pas reçu la bénédiction de la Cedeao, l’organisation sous régionale condamne le procédé choisi par le colonel Assimi Goïta pour accéder à la tête de l’Etat. La Cedeao a publié un communiqué au terme de la réunion du 30 mai : “Après de longues discussions les chef d’Etat et de gouvernement ont décidé de suspendre le Mali de ses institutions” . Cette décision vise à sanctionner le nouveau régime de transition qui est à son deuxième coup d’Etat en 9 mois. En sus, la Cedeao exige au nouveau président de la transition Assimi Goïta, de nommer au poste de premier un membre de la société civile. L’option d’un premier militaire est d’ores écarté.
Après la démission forcée de IBK en 2020 par les militaire du M5, le colonel Assimi Goîta a contraint mercredi dernier, le président Bah Ndaw et le premier ministre Mactar Ouane à la démission.

Le Mali est dans le collimateur des sanctions internationales

Après la Cedeao, c’est le France qui menace le régime du Colonel Assimi Goïta. Selon Emmanuel Macron, la France pourrait retirer ses soldats dans le cadre de l’opération “Barkhane”, 5100 soldat ont été dépêchés au Mali dans la lutte contre le terrorisme au nord du pays. Le président français dit: “ne pas vouloir rester aux côté d’un pays qui n’a plus de légitimité démocratique ni de transition” .