Le gouvernement malien a annoncé, ce lundi soir, la libération de quatre chauffeurs marocains enlevés depuis plus de six mois dans le nord-est du Niger, près de la frontière avec le Burkina Faso. À leur arrivée à Bamako, les chauffeurs ont été accueillis par le président de la transition, le Général Assimi Goïta.
Selon un communiqué officiel, les chauffeurs avaient été kidnappés le 18 janvier 2025 dans une zone fortement instable où opèrent plusieurs groupes armés, notamment la branche sahélienne de l’État islamique et le groupe Jamaat Nasrat al-Islam wal-Muslimin (JNIM).
Les autorités maliennes ont précisé que l’opération de libération a été rendue possible grâce à une étroite coordination entre l’Agence nationale de la sécurité de l’État (ANSE) du Mali et la Direction générale des études et de la documentation (DGED) du Maroc. Les deux services de renseignement ont mené, selon le communiqué, des enquêtes « avec détermination et professionnalisme depuis les premières heures de l’enlèvement ».
Aucune précision n’a été donnée sur les conditions de cette libération. Il reste notamment à savoir si une rançon a été versée aux ravisseurs, une hypothèse que les autorités n’ont ni confirmée ni écartée pour l’instant.