Les sanctions continuent de tomber contre le Mali, le coup d’Etat du mois dernier est un très mauvais signe pour les partenaires de la république du Mali. Après la Cedeao, c’est l’Union africaine qui vient de suspendre le Mali de ses instances. Mais la sanction ne vise pas le nouveau président, Assimi Goïta.
En 9 mois le Mali a changé de président à trois reprises, non pas par la voie des urnes mais par coup d’Etat. Les institutions sous régionales, continentales, et mondiales n’apprécient guère ce mode opératoire d’accès au pouvoir sans consulter le peuple. L’Union africaine avait déjà lancé un avertissement au Mali après le coup d’Etat perpétré en août dernier, par la junte militaire conduit par le colonel Assimi Goïta.
“Les militaires doivent retourner dans leurs casernes”, cette phrase on s’en souvient juste après le coup d’Etat du mois d’août dernier, telle était la position de l’union africaine. Il se trouve que le message n’était pas bien reçu par les membres du M5 qui jusqu’alors sont impliqués dans la gestion des affaires politiques, à la place ils devraient se préoccuper de la situation sécuritaire.
L’Union africaine hausse une fois de plus le ton avec le Mali. L’organisation continentale a décidé de suspendre le Mali de ses instances. Tout comme la Cedeao, l’UA s’en prend au Mali, sans prononcé de sanction à l’encontre du nouveau président de la transition Assimi Goïta. La Cedeao, l’UA, l’ONU, la France exige la même chose aux nouveaux dirigeants, la nomination au poste d’un civil de premier ministre, le respect du calendrier de transition 18 mois, l’organisation de l’élection en vue d’un retour à l’ordre constitutionnel.