Mohamed Bilal Diatta, maire de Keur Massar Sud est accusé de « de trafic de drogues et d’atteinte aux mœurs » suite à des vidéos et des audios le concernant sont devenus virales.
Une première vidéo dans laquelle un homme, se présentant comme membre de l’APR et du groupe « Fils de Macky », accuse le maire d’avoir mis enceinte la sœur d’une jeune fille qui aurait quitté Pastef à cause de cette affaire. L’auteur affirme détenir des preuves, notamment des messages et des enregistrements, et soutient que le maire lui aurait versé 300 000 FCFA pour acheter son silence, en plus d’un transfert de 400 000 FCFA à la supposée victime.
Dans une seconde vidéo, le même individu affirme que le maire a reconnu la paternité et s’est engagé à prendre en charge les frais liés à la grossesse, ainsi qu’à demander la jeune fille en mariage après l’accouchement.
Face à cette polémique, Mohamed Bilal Diatta a tenu un point de presse dimanche 6 avril pour livrer sa version des faits. faire l’objet de rumeurs persistantes sur un supposé trafic de drogue depuis son élection.
Il déclare avoir porté plainte au niveau de la Division des investigations criminelles (Dic). En ce sens, il a souligné qu’ aucune preuve n’a jamais été établie et qu’une enquête informelle menée par un gendarme à la retraite n’a rien trouvé contre lui. Estimant être victime de trahisons internes, il appelle à la médiation des plus hautes autorités de son parti. « Je demande au président Bassirou Diomaye Faye et au Premier ministre Ousmane Sonko de faire toute la lumière sur cette affaire et de ramener l’ordre au sein de Pastef », a-t-il lancé.
Le maire a déploré « la légèreté avec laquelle certaines personnalités politiques, y compris des responsables départementaux de Pastef, ont relayé les vidéos, convaincus de leur véracité ». Se défendant avec véhémence, il a évoqué ses origines religieuses pour réfuter toute implication dans des actes qu’il juge contraires à ses valeurs. Le maire, parfois critiqué pour ses méthodes jugées cavalières, a conclu sa déclaration en dénonçant une politique de « diabolisation et de caricature ».