Le vice-président de l’Association des Consommateurs du Sénégal, Momath Cissé était l’invité de “Redak 221” hier, mardi 15 novembre 2022. A cette occasion, le numéro 2 de l’ASCOSEN s’est prononcé sur la situation économique du pays en général et particulièrement sur les nouvelles mesures prises par l’Etat du Sénégal.
“Nous saluons le travail qu’a réalisé le gouvernement sénégalais dans le domaine de l’économie. Malgré la COVID-19 etle conflit russo-ukrainien, l’Etat du Sénégal a fait d’énormes efforts afin de pouvoir garder la croissance entre 8 et 8,5 %”, a affirmé Momath Cissé tout au début de l’émission. Tout de même, le vice-président d’ASCOSEN n’a pas manqué de se prononcer sur les nouvelles décisions prises par l’Etat du Sénégal dans le but d’alléger la vie chère. A cet effet, l’invité de “Rédak 221” a apporté des précisions sur les produits concernés. “La baisse des prix des denrées de premières nécessités ne concerne pas tous les produits. Par exemple; si nous prenons le cas du riz, y’a que les riz indiens et pakistanais qui sont concernés”, a-t-il clarifié. Par rapport à la campagne de contrôle qu’a lancé l’Etat pour le suivi strict de ces mesure, Momath Cissé soutient qu’il y avait un travail préliminaire qui devait se faire pour éviter le maximum possible les conflits entre commerçants et clients ainsi que les saisies de certains produits. Cependant, il invite aux boutiquiers de collaborer avec les contrôleurs car selon Momath, tout boutiquier qui cherche à protéger son fournisseur, il s’expose lui même à la saisine ou toute autre sanction prévue dans ce cas.
Par ailleurs, le N° 2 de l’ASCOSEN reste optimiste pour une croissance économique plus intéressante dans les années à venir avec le démarrage de l’exploitation du pétrole et du gaz vers la fin de l’année prochaine. Mais, Momath Cissé pense que le secteur primaires ne doit pas être laissé en rade. Selon lui, un pays comme le Sénégal peut et doit avoir une agriculture très développée avec ces fleuves, barrages entre autres avantages.
Pour répondre aux critiques de des populations à l’endroit de ladite association dont il est le vice-président, Momath éclaircit que l’ASCOSEN ne cesse pas de défendre les intérêts des populations. “On nous taxe souvent de percevoir des salaires mais jamais des preuves ne seront mises sur la table. En tout cas, ceux qui nous suivent de près peuvent témoigner des milliers d’intervention que fait l’ASCOSEN”, défend Momath Cissé.