Après cinquante jours de détention à la prison de Rebeuss, Moustapha Diakhaté s’est exprimé pour la première fois depuis sa libération. Face à la presse, l’ancien ministre a vivement dénoncé son arrestation, qu’il estime injustifiée, en raison de ses propos critiques qualifiant les nouvelles autorités de « gougnafiers ».
Il a pointé du doigt le procureur de la République, l’accusant de partialité dans la conduite de ce dossier. Selon lui, si la justice était impartiale, le Premier ministre aurait également dû être interpellé, après sa déclaration évoquant Moustapha Diakhaté : « Sonko, seul Premier ministre à dire que le Président n’a pas d’autorité » absence d’autorité dans ce pays ».
«Depuis la première République crée au monde, Ousmane Sonko est le premier des premiers ministre à dire au Président qu’il manque d’autorité. »
Moustapha Diakhaté considère ainsi que sa mise en détention constitue une atteinte à la liberté d’expression et révèle un traitement à deux vitesses au sommet de l’État.