Saly Portudal, résidence « Les Diamantines ».
La nuit du mardi 5 au mercredi 6 août 2025 restera gravée à jamais dans la mémoire des habitants de la Petite-Côte. Ce qui aurait dû être une paisible nuit estivale s’est transformé en un véritable film d’horreur. Selon les révélations glaçantes rapportées par L’Observateur, la villa de l’architecte béninoise Lydia Assani a été le théâtre d’un cambriolage d’une extrême violence, doublé d’un viol collectif d’une rare barbarie.
L’attaque d’un gang sans foi ni loi
Il est environ 2 heures du matin lorsque des individus lourdement armés et encagoulés s’introduisent dans la résidence « Les Diamantines », située derrière le complexe hôtelier La Tanière. Cinq vigiles postés à la sécurité sont neutralisés sans ménagement, ligotés avec une brutalité inouïe. Les assaillants — armés de fusils de chasse, machettes, couteaux et marteaux — ciblent ensuite la villa de Mme Assani, absente du pays pour raisons professionnelles.
À l’intérieur, seule une domestique et une fillette de 7 ans dorment paisiblement. Brutalement réveillées, elles sont rouées de coups. La petite, terrorisée, finit par révéler l’emplacement du coffre-fort familial.
10 millions, des bijoux… et l’innommable
Ce que les criminels trouvent dans le coffre dépasse leurs attentes : plus de 10 millions de francs CFA en liquide, des bijoux en or et en diamant, et diverses pierres précieuses. L’avidité des agresseurs se transforme alors en frénésie destructrice : meubles renversés, placards éventrés, objets éparpillés, toute la maison est méthodiquement saccagée.
Mais l’horreur ne s’arrête pas là. Cinq des malfaiteurs, toujours selon L’Observateur, s’introduisent dans la chambre de J. A. Ndiaye, 28 ans, fille adoptive de Mme Assani. Là, ils commettent l’irréparable. Violée à tour de rôle, frappée, traînée jusqu’à la cave, la jeune femme est soumise à une seconde agression sexuelle, encore plus atroce, loin des cris, loin des secours. Elle s’évanouit finalement dans la cour arrière, brisée physiquement et psychologiquement.
Fuite organisée, mais traces exploitées
Pour parfaire leur fuite, les agresseurs dérobent la voiture de la propriétaire, une Ford Limited, plus tard retrouvée abandonnée près de Nguékokh. Redoutant une géolocalisation, ils l’auraient abandonnée en pleine brousse. Deux heures plus tard, les victimes parviennent enfin à contacter Lydia Assani, qui alerte en urgence son chauffeur resté à Mbour. Ce dernier se rend au commissariat urbain de Saly Portudal, et une enquête est immédiatement ouverte.
Grâce au système de vidéosurveillance de la villa, plusieurs images des malfaiteurs ont pu être capturées. D’après les sources de L’Observateur, certains visages auraient même été formellement identifiés par les enquêteurs.
Des vigiles entendus puis relâchés, la victime hospitalisée
Les cinq vigiles, un temps soupçonnés de complicité, ont été placés en garde à vue, avant d’être relâchés, leur implication directe n’ayant pas été établie. L’enquête, confiée à la police de Saly et à la Brigade de recherches, se poursuit activement.
Quant à J. A. Ndiaye, elle a été transférée dans une structure sanitaire spécialisée (dont le nom a été volontairement tu par L’Observateur), où elle reçoit des soins médicaux et un soutien psychologique.