À la place du débat, nous réclamons simplement un communiqué officiel de la direction nationale de la BCEAO, qui nous dit, en nous regardant dans les yeux, qu’il y a effectivement une incohérence entre les éléments constitutifs de la dette extérieure (prêts reçus et services de la dette payés) contenus dans la balance des paiements des années précédentes qu’elle produit elle-même pour l’État, et les statistiques de la dette qu’elle reçoit des services de l’État. Cet exercice est simple : il suffit pour les services de la BCEAO de faire un état de rapprochement entre ces documents officiels et le tour est joué.
Voilà une occasion unique pour en terminer avec ce débat. Les magistrats de la Cour des comptes ont ainsi des pistes leur permettant de mieux nous édifier.
À défaut de ce communiqué, comme nous sommes à l’ère des débats, je me propose d’en faire un avec le SG du gouvernement, ancien directeur national de la BCEAO.