Après plusieurs heures d’audition à la Division des Investigations Criminelles (DIC), le journaliste Pape Sané a été libéré. À sa sortie, il a immédiatement pris la parole, affirmant avoir étayé ses accusations avec des preuves tangibles.
« On m’a demandé si j’avais les moyens de prouver mes déclarations. J’ai versé au dossier des éléments concrets qui démontrent que mes propos reposent sur des faits avérés », a-t-il déclaré à sa sortie de la brigade des Affaires générales.
Il a également révélé qu’on lui avait demandé de dévoiler l’origine de ces documents, ce qu’il a refusé catégoriquement, invoquant le secret des sources journalistiques. « Je me suis tenu à ma déclaration initiale », a-t-il insisté.
« Les documents que j’ai fournis ne souffrent d’aucun doute. Il revient aux autorités de décider de l’usage qu’elles en feront », a-t-il ajouté.
Selon lui, les éléments qu’il a transmis ne laissent place à aucun doute. « Il appartient désormais aux autorités de déterminer l’usage qu’elles en feront », a-t-il conclu.
Tout au long de son audition, Pape Sané était assisté par un collectif d’avocats, dont Me Moussa Sarr.