La coordination des a associations de presse (Cap) a fait face à la presse hier pour parler de la libération de Pape Alé Niang, de son état de santé et des plans d’actions qu’elle compte mener. Ainsi il a été décrété un boycott de de 48h des activités du gouvernement.
Les activités de la presse sont déterminées pour la libération de notre confrère Pape Alé Niang en détention de sébikhotane. C’est dans ce sens que la coordination des associations de presse (Cap) est montrée au créneau pour dénoncer cette détention injuste. Face à la presse hier, les membres de la Cap ont décrété 48h de boycott des activités du gouvernement et n’excluent pas d’aller vers une journée sans presse.
Membres de la Cap Momar Diongue estime que cette conférence de presse a été organisée pour deux raisons: “la première est la gravité extrême de la situation telle qu’elle se présente aujourd’hui parce que Pape Alé Niang n’en démord pas et entend poursuivre sa grève de la faim. Il refuse, même s’il était encore transféré à la prison de sébikhotane, tout soin que l’autorité pénitentiaire pourrait être amenée à lui prodiguer ; donc c’est grave “, se désole-t-il. La deuxième raison est ce que nous percevons comme une fuite en avant de la part de l’autorité politico-judiciaire.
“C’est parce que Pape Alé n’a été retourné à la prison de sébikhotane que parce qu’il y a eu dans la matinée une action d’éclat par des confrères qui ont voulu profiter de la déclaration de politique générale du Pm à l’assemblée, au moment où tout regard étaient retourné dans l’hémicycle, pour envoyer un message fort à l’autorité politique, judiciaire et à l’opinion publique nationale et internationale”. Selon lui, c’est en représailles à cette action que Pape Alé a été transféré de nouveau à la prison de sébikhotane malgré son état de santé qui est de plus en plus dégradant.
SELON NOS CONFRÈRES DE L'AS