L’ouverture du forum de l’académie nationale des sciences et techniques du Sénégal hier, présidé par le ministre de l’enseignement supérieur, de le Recherche et de l’innovation, Moussa Baldé, était une occasion pour réfléchir et échanger sur la problématique du développement de l’industrie au Sénégal. Cette rencontre qui a pour thème :” processus d’industrialisation du Sénégal, apport du capital humain à travers les sciences, technologies, ingénierie, mathématiques( STEM) est organisée en collaboration avec le ministère du développement industriel et des PMI, ainsi que celui chargé de le formation professionnelle, de l’apprentissage et de l’Insertion.
Lors de son allocution, le ministre de l’enseignement supérieur a souligné que l’utilisation des sciences et de la technologie, dans le but de promouvoir l’industrialisation, l’emploi et l’insertion des jeunes et des femmes, constitue une préoccupation majeure figurant au cœur de toutes nos politiques publics, exprimées à travers les différentes articulations du Plan Sénégal Emergent. ” C’est la raison pour laquelle, pour le gouvernement, cette rencontre est un moment privilégié de réflexion et d’échanges dans la recherche et l’identification des pistes meilleures, attendues de l’utilisation des Stem dans le processus de l’industrialisation de notre pays”, a déclaré Moussa Baldé.
A en croire le Pr Baldé, les pertinentes directives et instructions ont amené le gouvernement à réaliser plusieurs actions allant dans ce sens notamment ” l’appui à la mise en place de plateformes d’enseignement à distance à travers le projet “Smart Education”, l’ouverture effective des ISEP de Thiès, Diamniadio, Bignona, Matam, et Richard-Toll, qui seront complétés par 9 autres ISEP, afin de couvrir les quatorze régions du Sénégal”, a annoncé le ministre. Il a par ailleurs, parlé de la mise en place de plateformes d’enseignement bimodal ainsi que la dématérialisation des procédures.
Dans la même lancée, le ministre de l’enseignement supérieur a invité les jeunes à s’intéresser aux sciences et aux études liés à cette branche. “On a beau avoir des matières premieres, tous les minéraux qu’on veut, mais si on n’a pas les ressources humaines pour les exploiter, c’est un handicap”, a t-il dit.