L’excuse de bonne foi en matière de diffamation signifie que le Tribunal reconnaît implicitement que les propos tenus sont diffamatoires et ne sont pas vrais mais que la personne s’est trompée et n’était pas animée d’une animosité et donc on lui pardonne pour ça.
C’est donc un pardon malgré la fausseté des propos.
Dans le cas présent cela signifie que le Tribunal a constaté que Mimi Touré n’a pas dit la vérité et que les preuves qu’elle a versé pour prouver ses propos ont été rejeté par le Tribunal.
Ce qui est important donc c’est que le Tribunal a constaté qu’elle n’a pas dit la vérité et c’est cela le plus important.
Elle devrait donc avoir l’humilité de présenter des excuses publiques comme les avocats le lui avait demandé à l’audience.
La décision n’est pas mauvaise pour le plaignant Mansour Faye car le juge reconnaît que Mimi Touré a diffamé mais ne la pas condamné car estimant qu’elle serait de bonne foi.