Une délégation sénégalaise, conduite par Maïmouna Cissokho Khouma, directrice générale de l’Agence nationale de la Petite enfance et de la case des Tout-petits (ANPECTP) séjourne à Séoul en Corée du Sud pour suivre une session de renforcement de capacités en gestion des politiques et programmes de développement de la petite enfance.
“La formation entre dans le cadre de la mise en œuvre du projet de développement intégré de la Petite enfance au Sénégal : éducation de la petite enfance et préparation scolaire, 2019-2023’’, financé par la République de Corée, à travers l’Agence de Coopération internationale de Corée (KOICA), indique un communiqué de l’ANPECTP, transmis à l’APS.
Selon la même source, cette présente session de renforcement de capacités des personnels du sous-secteur de la petite enfance est la deuxième organisée dans le cadre de ce projet, après une première session en ligne, tenue du 22 juin au 2 juillet 2021, à Dakar, en raison de la pandémie de Covid-19.
Dans le communiqué, le premier conseiller de l’Ambassade à Séoul, s’exprimant à la cérémonie d’ouverture de la formation (lundi 21 août) a salué la coopération bilatérale entre les deux pays, à l’origine de la formation qui s’inscrit dans la suite d’une longue liste de projets réalisés par la Corée au Sénégal dans le domaine de la santé, de l’agriculture, de l’hydraulique rurale, de l’éducation entre autres.
Pour sa part, la Directrice générale de l’ANPECTP, Maïmouna Cissokho Khouma a rappelé l’objectif du projet dont les premiers résultats sont encourageants et permettront de changer le visage de la Petite enfance dans les deux régions du projet cible (Louga et Saint-Louis).
Elle a estimé que ce projet va contribuer à soutenir les efforts du Sénégal à relever les défis de l’accès, de la gouvernance et de la qualité.
Mme Khouma, rappelant l’ambition de l’Etat d’atteindre un taux brut de préscolarisation de 64,6% à l’horizon 2030, a dit qu’il faut reconnaître que des efforts importants sont en train d’être réalisés depuis les années 2000.
Elle a souligné l’importance du thème retenu lors de cette formation.
“L’analyse de différentes politiques et programmes de divers pays, l’étude des nouvelles tendances internationales dans le domaine et le partage des bonnes pratiques nous permettront d’approfondir nos connaissances sur la prise en charge de l’enfant, notamment les aspects relatifs à l’éducation, la santé, la nutrition et la protection’’, a-t-elle soutenu.