Donald Trump, président américain à peine intronisé a retiré les États-Unis de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), un organisme qu’il avait par le passé vivement critiqué pour sa gestion de la pandémie de COVID-19.
Donald Trump a accusé “L’OMS nous a escroqués”, “Nous avons versé 500 millions de dollars à l’Organisation mondiale de la santé lorsque j’étais ici et j’y ai mis fin”, justifiant ce retrait par l’écart des contributions financières américaines et chinoises.
“Ils voulaient tellement que nous revenions. Nous verrons ce qui se passera”, “C’est assez triste, cependant, pensez-y. La Chine paie 39 millions et nous 500 millions, et la Chine est un pays plus grand” a déclaré Trump.
Il exhorte les agences fédérales à “suspendre le transfert futur de tout fonds, soutien ou ressource du gouvernement des États-Unis à l’OMS” et les enjoint d’identifier des partenaires américains et internationaux crédibles” capables d’assumer les activités précédemment entreprises par l’OMS”.
De nombreux scientifiques craignent que cette décision ne réduise considérablement les progrès réalisés depuis des décennies dans la lutte contre les maladies infectieuses comme le sida, le paludisme et la tuberculose.
Les États-Unis sont le principal donateur et partenaire de cette organisation onusienne basée à Genève. Selon l’OMS, ils contribuent à son financement via une cotisation indexée sur leur PIB, mais aussi par le biais de contributions volontaires.
Au cours de la dernière décennie, les États-Unis ont versé à l’OMS entre 160 et 815 millions de dollars par an. Le budget annuel de l’OMS est de l’ordre de 2 à 3 milliards de dollars.
La perte du financement américain pourrait paralyser de nombreuses initiatives mondiales en matière de santé, notamment l’effort d’éradication de la polio, les programmes de santé maternelle et infantile et la recherche visant à identifier de nouvelles menaces virales.