Révolution n’est pas évolution.

Le Sénégal, pays indépendant depuis 1960 a vécu une alternance et une alternative. Une alternance menée en main de maître par son Excellence Abdoulaye Wade. Et une alternative dirigée par des aventuriers qui ont perdu leur boussole en milieu de route.

Le Sénégal est un pays beau à vivre, avec 365 jours de soleil, un fleuve navigable toute l’année et une main d’œuvre très jeune. Malheureusement nos hommes politiques ont toujours failli à leurs missions régaliennes à savoir créer un environnement propice à l’emploi, valoriser la qualité de l’enseignement mais surtout garantir des soins médicaux adéquats aux citoyens. D’ailleurs tous ces manquements poussent les jeunes à l’émigration clandestine, les autres se font torturer dans les ambassades des pays occidentaux pour obtenir un visa…

Mais d’où viennent ces politiciens ? De la société sénégalaise bien évidemment ! Le sénégalais est foncièrement mauvais dans toute sa splendeur. Dès lors, ceux qui nous dirigent généralement nous balancent à la figure toute notre hypocrisie. Ces politiciens qu’ils soient véreux, tendancieux, pompeux…ils sont issus de notre société qui n’est pas exigeante, fataliste jusqu’à la moelle épinière avec notre fameux “Yalla baaxna” et laxiste jusqu’aux os.

C’est cette société vénale, capricieuse influençable qui a créé un homme politique aussi vicieux que dangereux qu’on va appeler Cheikhou Cherifou (…).

Les médias l’ont peint comme un messie, ils ont fait de lui l’unique opposant en noyant tous les autres.

Cheikhou Cherifou très limité dans l’argumentaire, QI d’un enfant de CM2 s’est toujours comporté avec les journalistes comme des élèves convoqués dans le bureau du proviseur. Aucun journaliste n’a daigné souligner ses tâtonnements, ses mensonges, ses irrégularités… même s’il ne leur en a pas donner l’occasion puisqu’il ne faisait que des points de paresse.

Sa mégalomanie l’a emporté, il s’est cru intenable, limite un demi-dieu dans ses délires machiavéliques de conquérir le pouvoir.

Cheikhou Cherifou est la coqueluche d’une partie de la jeunesse sénégalaise et de certains intellectuels corrompus.

Cheikhou Cherifou commence par le grand déballage oubliant sciemment de balayer devant la porte des impôts et domaines. Avec son air sérieux et son arrogance qui frisent la folie il est devenu un menteur pathologique invétéré et un fonctionnaire pitoyable.

Mais comme l’arrogance précède la chute. Daanou, daanou la rek…il fût arrêté par une jeune fille innocente d’à peine 20 ans.

Cette jeune fille en plus d’être orpheline est victime d’une société misogyne, d’un État faible, d’une justice instrumentalisée bref nous avons tous failli à sa protection. Toutes ces femmes qui se sont liguées pour l’anéantir sous le sceau de je ne sais quoi, qui vient d’où et qui se termine je ne sais quand, sont les mêmes qui pleurnichent parce qu’il n’y a pas assez de femmes dans ce nouveau gouvernement.

Cheikhou se sentait super puissant de telle sorte qu’il avait commencé à défier nos chefs religieux en incitant implicitement ses “boys” à les insulter sans retenue. Et pour toiser le modèle mouride ils ont appelé leur cotisation des “aadiya“, leurs meeting des “magal” pour quelqu’un qui ne croit en aucun des tarikha. Tout ce qui l’intéressait c’est leurs désacralisations afin de mieux contrôler cette jeunesse défavorisée mais Dieu est au contrôle.

Qui n’a pas perdu d’amis, de membre de famille, de collègues à cause de Cheikhou ?

Pour aller plus loin combien de jeunes ont perdu la vie à cause de ses mensonges ? Il est ce qu’on appelle chez nous un CAS, communautaire pour être précis qui a été débusqué à la même période que la Covid.

On a vu un homme qui a eu peur, un homme à terre, abattu et esseulé qui a fini par ravaler toutes ses vomissures. Malgré ses reniements il a gagné du terrain face à un État tergiversant.

Ils ont un « projet » mais ils n’avaient jamais projeté qu’il serait arrêté.

Avant son arrestation, au Sénégal nous avons vécu trois années de stress, trois années de souffrance, trois années de challenge. Heureusement qu’il y’a eu des soldats de l’ombre qui se sont battus pour sauvegarder nos acquis et nos libertés dans ce pays.

Cheikhou et les siens n’ont de respect pour personne. Ils ne vivent que d’Invectives, de Ragots, de Manipulations telle que l’IRM qu’il se devait de faire à Imod-sen-beauté.

Ce pays que nous affectionnons tant a échappé au pire, marcher sur des cadavres et négocier avec celui qu’il voulait déloger du Palais ont été les prix pour accéder au pouvoir.

Maintenant vouloir n’est pas pouvoir 

Cheikhou Cherifou ne sait pas lire, d’aucuns de leurs sbires diront qu’on a un complexe avec la langue française. Cependant puisqu’ils ont le pouvoir de grâce que le français ne soit plus notre langue officielle au moins nous ne souffrons plus en les écoutant ou en les lisant !

Cheikhou Cherifou l’adjoint du président officiellement et  officieusement le président du président démontre à suffisance qu’il n’est pas un homme d’État et il lui manque une dose d’humilité qu’il se doit d’aller acheter un pack direct à AUCHAN Ziguinchor…

De toutes les façons, un rancunier de son acabit n’offre aucune alternative claire par rapport à leurs promesses mais il est en train de concocter son plat de vengeance à l’encontre des gens qui ne lui ont jamais donné l’aumône de le calculer.

Cheikhou Cherifou n’a pas d’ennemi, sa langue est sa seule ennemie. “Tankk ak lokho soula dougueulé ci pakh, lamigne meune nala fa guéné. Waayé lamigne soula dougueulé ci pakh, dara doula fa guéné“

De par leur ascension politique, ils ont créé des monstres qu’ils ont endoctrinés, engraissés et qui vont tôt ou tard se retourner contre eux.

Ces aventuriers au sommet de l’État n’ont pas tenu un langage de vérité à cette jeunesse paresseuse. Ils leur ont fait miroiter des choses que même les plus hauts cadres de la Silicon Valley ne pourront réaliser dans un pays aussi pauvre que le Sénégal. 

Ces jeunes à qui on a promis de l’argent en leur faisant croire que l’État est la source de tous leurs maux. De ce fait ils ont rendu cette jeunesse aigrie,. méchante et très violente.

Pendant ce temps l’hôtel King Fahd Palace sert de maison aux frais du contribuable sénégalais.

Ce qui est sûr c’est que nous attendons des décisions fortes et fermes loin des slogans hostiles et creux.

Et j’ose espérer que la mesure première serait la diminution des khorom…