Ce mercredi 1er juillet en Russie s’achève le vote sur la réforme de la Constitution, qui doit notamment permettre au dirigeant russe de briguer deux nouveaux mandats. Il pourrait alors, en théorie, rester au pouvoir jusqu’en 2036. Un coup d’État constitutionnel aux yeux de l’opposition. Une simple « remise à zéro des compteurs » qui n’a rien d’anormal pour les partisans du président russe.
L’un des enjeux majeurs de ce scrutin, c’est la possibilité pour Vladimir Poutine de rester au pouvoir jusqu’en 2036. Mais durant la campagne les partisans du président russe ont évité d’aborder le sujet et lui-même n’en a quasiment pas parlé. Les partisans de cette réforme ont plutôt insisté sur des amendements sociaux, comme l’indexation de la retraite sur l’inflation ou l’introduction d’un salaire minimum. L’accent a été mis également sur des amendements sociétaux, très conservateurs, traditionalistes : avec la défense de la mémoire historique, des valeurs patriotiques, ou encore l’interdiction du mariage gay.