
Les populations des Sicap Liberté (1 à 6 extension et Baracka) regroupées dans « And Défar Sicap », ont initié une journée pour parler des maux de la commune. Après un don de sang au terrain de basket de Liberté 2, un débat a été animé sur la drogue, l’insalubrité, l’encombrement. Les autorités municipales ont brillé par leur absence, bien que informées.
Sicap : drogue, insécurité et encombrement
Selon Ibrahima Camara, président de And Défar Sicap (Andesi) « la cité souffre de tous les maux. Les jeunes s’adonnent à la drogue, à l’alcoolisme, peinent à trouver du travail. LEs lieux jadis quartier résidentiel s’encombrent d’ateliers de mécaniciens, de menuisiers qui détruisent les espaces, sans compter la gare routière installée au guichet du stade Demba Diop sur l’avenue Bourguiba, avec la complicité du Maire Santy Agne.
L’incapacité de la Mairie
- M.Camara et Andesi ont envoyé plus de cinq (5) correspondances : lettres d’invitation, de sponsor, de soutien… au maire Santy Sène Agne et son équipe municipale qui n’ont daigné réagir. « Nous avons payé la mairie pour nettoyer la place où nous tenons notre activité, alors que c’est sa prérogative », disent les populations qui fustigent le comportement du conseil municipal. Toujours est-il que l’Andesi se réjouit de la mobilisation des Sicapois qui a fait de la journée une réussite. Les imams, notables, Bajenu gox ont honoré l’événement et des diplômes d’honneur ont été décernés à d’illustres fils de la cité.
Source: SENEGO