La ville de Saint-Louis est située sur la partie nord du Sénégal. Le fleuve Sénégal y trouve son embouchure en se jetant sur l’Océan Atlantique. Elle se compose de quatre zones urbaines principales: Langue de Barbarie, Ile de Ndar, Sor et Périphérie.
La Langue de Barbarie composée de trois quartiers (Guet-Ndar, Ndar-Toute, Gokhoubathe) est limitée d’une part par l’Océan et d’autre part par le petit bras du fleuve.
L’île est subdivisée en deux quartiers sud et nord.
Elle constitue le centre administratif, culturel et commercial.
La zone de Sor se compose des quartiers: Sor Ouest, Marméal, Ndioloféne, Médina, Diamageune, Léona-Eaux claires et Pikine, Médina est dépourvu d’un plan de lotissement et est soumis aux crues du marigot de Khor.
Une bonne partie du territoire de Diamaguène-Léona-Eaux claires a été gagnée sur des Zones inondables.
Pikine a été la dernière zone d’extension de la ville, il n’a jamais fait l’objet d’étude de lotissement, il n’a reçu aucun équipement et n’est pas à l’abri des inondations.
La périphérie de Saint-Louis comprend plusieurs petits centres habités et villages ruraux. Ceux qui peuvent être considérés comme faisant partie de la ville sont: Khor, Dakar-Bango et Ngallèle.
Le quartier de IChor est le plus proche de la ville. Il abrite l’installation de traitement de l’eau potable à Saint Louis, il n’est pas inondé par les crues du marigot.
Dakar-Bango est un petit village situé sur le marigot du Djeuss au nord-est de Saint- Louis, où se trouve la station de pompage d’eau brute pour l’alimentation de la ville.
Ngallèle est le plus petit village de Saint-Louis.
Autour de la vieille Ngallèle se développe la nouvelle ville, avec la Cité Universitaire.
Saint-Louis a été inondée pendant le mois de Septembre 1994, précisément le 21 Septembre.
Les quartiers Pikine, Darou, Medina-courses, Sor Daga, Sor-Dlagne, Ndar- Toute et khor ont été touchés.
L’inondation s’est faite principalement par le marigot de khor qui est alimenté par le fleuve Sénégal.
Cette inondation est due à la forte pluviométrie de 1994, non pas à Saint-Louis seulement mais dans tout le bassin versant du fleuve SENEGAL, aggravée par l’effet des deux barrages DIAMA et MANANTALI.
A Saint-Louis, à partir du 12 septembre, le fleuve commence à sortir de son lit, entraînant ainsi une entrée d’eau dans les maisons riveraines des berges à savoir Ndar-Toute, Ndiolofène, Khor, Médina Cours, Diaminar et Pikine.
Le 21 septembre 1994, une pluie exceptionnelle de 132 mm (ce qui n’a pas été enregistré depuis 1950) vient se combiner à la crue du fleuve. Le fleuve déborde, les marigots de Marméal, Kantey, Khor se remplissent. Au niveau de la mer, c’est la marée haute. L’inondation est inévitable et Saint-Louis est sous les eaux. Le manque de réseaux d’assainissement, l’occupation des terres inondables par des populations naïvement réconfortées par de longues années de sécheresse rendent le problème plus compliqué et l’ampleur de l’inondation est à la mesure du désarroi des populations.
Une digue de protection contre les inondation ou submersion du fleuve a été créé pour soulager les populations avec comme objectifs majeurs :
- la régulation du débit du fleuve grâce à laquelle l’aménagement de la vallée du Sénégal est possible avec de nombreuses conséquences bénéfiques:
- L’irrigation le long du fleuve de 375 000 ha de culture,
- Le soutien, durant toute l’année, d’un tirant d’eau suffisant pour permettre la navigation entre Saint-Louis et Kayes.
Hélas des promoteurs immobiliers véreux en ont profité pour lotir et vendre des terrains dans les zones séchés ce qui a donné naissance au quartier Médina Darrou.


























