Par Yamadou DIABY
Forces et faiblesses de SFD, lit de plus les propos, Victorine Ndéye selon son avis prépondérant, « nous avons noté avec satisfaction l’évolution du secteur de la microfinance ces dernières années. Une évolution qui a été surtout rendue possible par une couverture et un maillage significatif du territoire nationale par les SFD, de plus en plus proche des cibles directes. Ce qui traduit en fin 2021 par un taux d’inclusion financière de 35% et une offre de produits de services qui se rapproche des besoins des population malgré la persistance de fortes contraintes liées à la faiblesse des ressources. »
Toutefois, reconnaît Victorine, « le manque de formation de certains bénéficiaires en termes de gestion financière et comptable apparait cette dynamique puisse qu’il entraine une répercussion négative sur la qualité du portefeuille de prêts de la plupart des institutions ». La ministre de microfinance, d’indiquer que « Dans ces conditions, un regard attentif devrait être opéré sur ces questions afin d’apporter des mesures correctives en terme de formation et d’appui technique en direction des SFD mais aussi des bénéficiaires. »
Selon la ministre, « il est aussi souhaitable qu’une réflexion approfondie soit menée, très prochainement, sur la question du niveau élevés des impayés qui présente, en fin 2022, un volume de 43 milliards F Cfa, soit 8,1% des crédits » , déplore Victorine, pourvue de nervures.