Les lendemains de la fête de la Tabaski sont souvent difficiles pour ceux qui abusent de la nourriture, notamment, de la viande de mouton. sachant qu’il s’agit d’une fête pendant laquelle la viande de mouton sera au menu tout au long de la journée, l’on est en droit de s’interroger sur les risques autour de sa consommation.
La viande de mouton contient une quantité appréciable de zinc, de fer, de phosphore, de vitamine B2 et de vitamine B12. Ce qui lui confère une bonne valeur nutritive. La fête de Tabaski est l’occasion pour de nombreux gloutons de se goinfrer de viande. Ce qui n’est pas du tout conseillé. En plus, il faut prendre des précautions pour la préparation des repas . Pour maintenir une alimentation équilibrée pendant les jours de la fête. L’on peut, certes, manger une bonne qualité de grillade durant le premier jour de « Tabaski » .La viande grillée perd une partie de ces graisse. En parallèle, il serait très bien de verser dessus une bonne quantité de jus de citron. Il faut vraiment intégrer l’usage du citron dans nos habitudes culinaires et alimentaires. Il s’agit d’un antioxydant très bénéfique pour la santé car le citron aide . En mettant assez de jus de citron sur la viande, cela ne permet pas a la graisse de se stocker dans les artères. Il dirige les graisses vers les intestins plutôt que vers le sang. De plus, l’usage du citron peut remplacer le sel. On pourra donc éviter d’avoir une viande qui non seulement sera grisée, mais riche en sodium. Ainsi on évite toute forme de cholestérol et de complications . Même si les viandes rouges sont une source riche de protéines utiles au métabolisme, une consommation en grande quantité de ces dernières peut occasionner des effets néfastes sur la santé sur le long terme. En effet, les quantités de graisses qui y sont présentes favorisent l’apparition et le développement de certaines maladies cardiovasculaires et le développement de l’obésité. Selon docteur Youssouph Diallo, les résultats des études scientifiques ne vont pas dans le sens d’une réhabilitation de la viande rouge. En effet , ils montrent que les plus grands consommateurs de viande rouge voient leur risque, d’ augmentation du cancer du colon ,du sein , des poumons de l’œsophage du pancréas, de l’endomètre et de la prostate . Une consommation avec modération ne serait donc que chose bénéfique pour les consommateurs . La consommation quotidienne de viande peut entrainer plusieurs complications, notamment diarrhées, constipations, et même la goutte. Cette dernière est le résultat d’une augmentation de l’acide urique et son accumulation au niveau d’une ou plusieurs articulations, chose qui est accompagnée d’inflammation et douleurs, surtout après une consommation excessive d’abats. La viande de mouton est grasse. Il faut donc toujours dégraisser tous les morceaux au maximum soit avant la cuisson, soit dans l’assiette destinée à la consommation. La cuisson avec un peu d’huile apporte à la viande de mouton des acides gras mono insaturés qui sont de bons gras, car ils protègent la fonction cardiovasculaire. Il faut privilégier les grillades, la cuisson au four ou à la vapeur. Il est également bon de consommer la viande de mouton accompagnée de beaucoup de légumes qui fournissent des antioxydants protecteurs des artères.
Quelles sont les mesures sanitaires à observer a l’occasion de l’Aïd Al-Adha ?
Il faut effectuer un contrôle complet aux bêtes destinées au sacrifice. Faire appel à un expert, notamment un vétérinaire, serait à préconiser. Au-delà de l’aspect religieux de la chose, une bête qui présente des signes de maladie ou d’infirmité ne peut être acceptée en tant qu’offrande et représente un risque pour la santé des consommateurs. Il faut ainsi vérifier les yeux, la démarche, la respiration, le bêlement… avant d’acquérir une bête. De plus, il faut que la personne qui doit effectuer le rituel du sacrifice soit apte physiquement et mentalement, notamment en ayant connaissance de l’hygiène à adopter. Certains individus deviennent bouchers de fortunes et arpentent les rues avec des «apprentis» choisis au pif. Ces derniers utilisent les mêmes couteaux pour égorger de nombreuses bêtes en ne faisant que laver les couteaux après chaque opération, chose qui est insuffisante pour la stérilisation du matériel. L’un des pires actes commis lors de cet événement par ces bouchers est notamment le fait que certains individus gonflent le mouton avec leur bouche, une pratique qui devrait être à bannir totalement.