L’article explore les complexités des relations des pays africains avec le FMI, en se concentrant sur la dette et les politiques financières.
Le FMI fournit une assistance monétaire, mais un emprunt excessif peut nuire à l’indépendance économique et à la crédibilité internationale.
Parmi les exemples, on peut citer l’arrêt du programme de crédit du FMI de 1,9 milliard de dollars du Sénégal, qui a entraîné des difficultés budgétaires, et la dépendance accrue de la Zambie à l’égard des fonds du FMI.
Les deux pays présentent des risques de dépendance au FMI qui pourraient affecter leur souveraineté économique et l’allocation des ressources de développement.
Bien que le FMI fournisse une aide précieuse en période de difficultés financières, des emprunts excessifs auprès de l’agence peuvent engendrer des problèmes à long terme qui érodent l’indépendance économique et la crédibilité.
Au cours des dernières semaines, plusieurs pays africains ont eu des relations avec le Fonds monétaire international.
Au Sénégal, par exemple, le FMI a révélé que la dette du pays, initialement estimée à 1,9 milliard de dollars, s’était élevée à plus de 11 milliards de dollars.
Cette divulgation a mis un terme au précédent programme de crédit du FMI accordé au Sénégal et a retardé l’acceptation d’une dérogation qui aurait permis un financement supplémentaire.
Sans l’approbation du conseil d’administration, le gouvernement doit faire face au double fardeau de devoir honorer ses engagements existants tout en étant incapable d’obtenir de nouveaux financements du FMI.
Cet incident démontre comment des pratiques d’endettement excessives et opaques peuvent exacerber l’instabilité financière et saper la confiance internationale.
La Zambie, en revanche, fournit un exemple comparable qui mérite d’être mis en garde.
Le pays a déjà reçu environ 1,55 milliard de dollars dans le cadre d’un programme du FMI de 1,7 milliard de dollars, mais il demande maintenant une prolongation et 145 millions de dollars supplémentaires .
Alors que le FMI a récemment autorisé un versement de 184 millions de dollars à la suite de sa cinquième revue, les fréquentes demandes de prolongation de la part de la Zambie mettent en évidence les préoccupations de dépendance liées à l’importante dette envers le FMI.
Au lieu de parvenir à l’indépendance financière, le gouvernement est pris au piège dans un cycle d’ emprunts et de remboursements qui limite sa flexibilité budgétaire.
Le Sénégal et la Zambie démontrent tous deux à quel point une dette importante envers le FMI peut affaiblir l’autonomie économique, diminuer la confiance et détourner les ressources des objectifs de développement.
Pour les pays africains, le risque d’une dépendance excessive au FMI découle non seulement de la charge financière, mais aussi des limites imposées aux politiques à long terme. Éviter le piège de l’endettement est essentiel pour assurer la croissance et la stabilité à long terme.
Après avoir mis en évidence ces faits, voici les pays africains ayant les plus grandes dettes envers le FMI en juillet 2025, selon la base de données du FM
Par rapport à la liste du mois dernier , les crédits du FMI à l’Égypte ont légèrement diminué, tandis que le crédit au Cameroun a légèrement augmenté.
Ce mois-ci, la Zambie a détrôné le Sénégal et pris la dixième place. Le reste de la liste est resté inchangé.
Top 10 des pays africains les plus endettés auprès du FMI en août 2025
• 1 Egypt 7,184,069,187
• 2 Cote d’Ivoire 3,104,687,108
• 3 Kenya 3,022,009,900
• 4 Angola 2,721,883,340
• 5 Ghana 2,707,198,500
• 6 DRC 1,952,850,000
• 7 Ethiopia 1,593,683,500
• 8 Tanzania 1,335,730,000
• 9 Cameroon 1,246,830,000
• 10 Zambia 1,132,740,000