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UNE GOUVERNANCE SANS EMPATHIE : QUAND LA “RIGUEUR” FRAPPE TOUJOURS LES PLUS FAIBLES

by Bénédicte SAGNA
16 décembre 2025
in À la une, Actualité
0

Lors d’une conférence de presse, ce matin 16 décembre 2025, Thierno Alassane Sall est revenu sur l’actualité politique du pays.
Prenant la parole, le président de la coalition la République des valeurs Reewum Ngor a parlé de la première faille du nouveau gouvernement qui réside dans son incapacité manifeste à mesurer l’impact social réel de ses décisions. La remise en cause des bourses sociales, la relégation des bourses étudiantes dans l’ordre des priorités et les licenciements opérés dans un contexte économique déjà fragile traduisent une gouvernance profondément déconnectée des réalités quotidiennes des ménages sénégalais.

Dans un pays où selon lui, les bourses familiales constituent souvent le dernier filet de sécurité pour des milliers de foyers, ces choix ne relèvent pas simplement d’une rigueur budgétaire mal calibrée. Ils révèlent une absence criante d’empathie et une méconnaissance profonde des mécanismes de résilience sociale.

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M. Sall trouve paradoxe, le leadership au sommet de l’État ne se prive pas d’extravagances à savoir : voyages intempestifs en jet privé, affrètement à répétition de l’avion présidentiel parfois immobilisé plusieurs jours au Moyen-Orient, multiplication de meetings politiques tous azimuts.
‹‹ On ne peut invoquer la rationalisation des dépenses publiques sans discernement, tout en évitant soigneusement d’ouvrir le chantier pourtant incontournable des privilèges, des rentes et du train de vie de l’État au sommet ››, souligne t-il.

Le sens du sacrifice, abondamment convoqué dans les discours officiels, demeure ainsi à sens unique. Il est exigé des étudiants, des familles modestes et des travailleurs précarisés, mais rarement assumé par les décideurs eux-mêmes. Selon lui, cette asymétrie nourrit un profond sentiment d’injustice et fragilise dangereusement le pacte social.
Un exécutif irresponsable : la politique avant l’État, les calculs avant l’avenir
Cette crise sociale est aggravée par une irresponsabilité manifeste de l’exécutif, mais aussi par une communication légère et parfois désinvolte qui inhibe la capacité de mobilisation des ressources et de confiance nationale. Au lieu de se projeter sur les générations futures, d’investir le débat sur le développement à long terme et la consolidation des institutions, les responsables au sommet de l’État donnent le spectacle affligeant de guerres de leadership internes.
L’horizon politique semble se résumer aux élections de 2027 et 2029, comme si le pays pouvait se permettre cinq années d’immobilisme stratégique. Cette obsession du positionnement personnel affaiblit l’action publique, détourne l’État de ses missions fondamentales et installe une gouvernance de court terme, incompatible avec les défis structurels du Sénégal.

Thierno Alassane trouve que la justice apparaît instrumentalisée dans ces luttes de pouvoir. Elle n’est plus perçue comme un pilier de l’État de droit, mais comme un levier de neutralisation politique. “Les déclarations publiques du Premier ministre, affirmant que le président Bassirou Diomaye Faye se protège tandis que lui-même serait exposé aux manœuvres internes, exposent au grand jour une fragilisation préoccupante de l’exécutif et de la séparation des pouvoirs.”

Népotisme à OLAC :
M.Alassane estime que qu’il existe des principes à géométrie variable
Les incohérences de gouvernance se manifestent également dans la gestion des affaires publiques. Interrogé par TAS sur un éventuel véhicule remis par un projet au Directeur général de l’OLAC et immatriculé à son nom, le ministre de l’Hydraulique a déclaré ne pas se sentir concerné tant que le Conseil d’administration ne s’est pas prononcé.
‹‹ Or, n’est-ce pas précisément ce type d’argument qui aurait été jugé insuffisant, voire inacceptable, pour justifier le limogeage de Cheikh Dieng à l’ONAS ? Dès lors, la question mérite d’être posée sans détour : Cheikh Dieng n’avait-il pas raison lorsqu’il soutient que son éviction serait liée à son refus d’exécuter une injonction visant à attribuer un marché aux entreprises Delta et Vicas ?” s’interrogent-il.

Cette application sélective des principes de gouvernance alimente le soupçon de décisions politisées et affaiblit dangereusement la crédibilité de la lutte contre la corruption.

ASER : un test décisif pour l’État de droit

L’affaire ASER constitue aujourd’hui un révélateur particulièrement inquiétant des dérives institutionnelles en cours. Alors que la Section de recherche, sur instruction du Pool judiciaire financier, mène des investigations sur ce dossier sensible, la Cour suprême a subitement décidé d’enrôler l’affaire pour statuer sur le fond, après plus d’un an d’inertie.
Pour M.Sall, la situation est d’autant plus troublante que la Cour avait été saisie d’un recours pour excès de pouvoir depuis le 2 octobre 2024 et qu’elle a rendu, entre-temps, deux ordonnances totalement contradictoires, en novembre 2024 puis en février 2025, séparées par la nomination d’un nouveau Premier président.

‹‹ Cette instabilité juridictionnelle affaiblit la lisibilité de la décision judiciaire et jette un sérieux doute sur la sérénité du processus ››,affirme M. Sall avant de renchérir,
‹‹plus grave encore, alors qu’il s’agit manifestement d’un recours en matière administrative relevant des chambres administratives, le dossier a été confié à la Deuxième chambre civile et commerciale, juridiquement incompétente pour connaître de ce type de contentieux. Le fait que le président de cette même chambre ait déjà rendu l’ordonnance de rétractation controversée du 21 février 2025 accentue le malaise ››

Il est par ailleurs troublant de voir le gouvernement s’employer à montrer que le marché se porte bien, au point d’envoyer une délégation gouvernementale en Espagne, alors même que le financement est suspendu pour défaut de justification sur l’usage des 37 milliards. Où sont passés ces 37 milliards ? Une question à laquelle l’État sénégalais devrait être le premier à exiger une réponse, bien avant la banque Santander réaffirme M.Thierno.

La rupture doit être réelle ou ne sera pas

“Ce qui pose un problème aujourd’hui, ce n’est pas seulement la gravité de la situation économique et sociale héritée, mais la manière dont elle est gérée. Un gouvernement peut hériter d’un contexte difficile ; il ne peut en revanche se permettre ni l’improvisation, ni l’injustice sociale, ni la confusion permanente entre gouvernance publique et calculs politiques”, conclut-il

Il suppose que le sommet de l’État assume en premier les renoncements nécessaires, restaure l’exemplarité, protège l’indépendance des institutions et recrée les conditions de la confiance collective.
À défaut, la promesse de rupture risque de se dissoudre dans les pratiques mêmes qu’elle prétendait combattre.

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