La zone des trois frontières entre Mali, Burkina Faso et Niger était le lieu des affrontements entre les militaires et les jihadistes le dimanche passé. Une attaque qui a eu des conséquences très désastreuses, d’après l’armée malienne dans son communiqué du lundi soir. Elle confirme la mort de 17 soldats et 4 civils en plus des 9 disparus.
Selon l’armée, le bilan est « toujours provisoire et susceptible d’évoluer ». Elle confirme aussi avoir tués sept (7) ennemis. « Vraisemblablement de l’Etat islamique au Grand Sahara et bénéficiant d’un appui drones et artillerie avec un usage des explosifs et véhicule piégé » D’après les opérations clandestines et non coordonnées de survol enregistrées par les forces armées maliennes (Fama), les terroristes ont bénéficié d’aide et d’une expertise extérieure.
22 blessés ont été aussi recensé du coté de l’armée. A cela s’ajoute des pertes matérielles dont trois véhicules détruits et des dommages sur les installations Fama et les habitations des civils. A part les 7 blessés comptés du côté des jihadistes on note « un nombre inconnu de morts blessés emportés par les assaillants » d’après l’état-major malien.
Le secteur de Tessit situé du côté malien a l’habitude d’abrité des affrontements. Parce que la zone n’est pas contrôlée par l’Etat.
Dans cette zone parfois appelée, le « Gourma malien » opère également des casques bleus de la mission de l’ONU au Mali. L’armée malienne a l’habitude de subir des assauts dans un camp qu’elle a installé à coté de la localité de Tessit. Les civils de cette localité ont fui les lieux pour aller se réfugier vers la ville voisine de Gao au nord, a quelque 150 km.
Depuis 2012, le Mali assiste à la propagation jihadiste dans son territoire. Ces derniers sont partis du nord du pays jusqu’au pays voisin le Burkina Faso et Niger en passant au centre et au sud du Mali.
Mouhamadou Lamine Ndiaye