Le Centre de recherche et de documentation du Sénégal (Crds, ex-Ifan) reçoit, depuis hier, la commémoration des 50ans de la Convention de l’UNESCO. Le thème est orienté sur « Le patrimoine mondial comme source de résilience, d’humanité et d’innovation ». Le sous-thème est axé sur « une jeunesse engagée aux côtés des gestionnaires de sites du patrimoine mondial en Afrique de l’Ouest pour des actions innovantes ».
D’après le directeur régional du bureau UNESCO pour l’Afrique de l’Ouest(Sahel), Dr Dimitri Sanga « cette célébration est organisé par son Bureau régional multi sectoriel de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Ouest à Abuja et le centre du patrimoine mondiale ». A en admettre M. Sanga, le Ministère de la culture et du Patrimoine historique du Sénégal, le Ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique du Sénégal, l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, le Centre international d’études pour la conservation et la restauration des biens culturels(Iccrom), à travers le programme « Youth.Héritage.Africa ».
L’Union internationale pour la conservation de la nature(Uicn), le Fonds pour le patrimoine mondial africain(Fpma) et l’Ecole du patrimoine africaine(Epa) ont pris part activement à l’organisation de cette célébration au Crds de Saint-Louis. M. Sanga s’est épanoui du choix porté sur Saint-Louis pour abriter cette célébration, « car le Sénégal porte 7 sites inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco, dont la ville tricentenaire et le site du parc national ornithologique des oiseaux du Djoudj » dit-il.
La protection permanente de ce patrimoine est de la plus haute importance pour la communauté internationale tout entière. Le comité définit les critères pour l’inscription des biens sur la liste du patrimoine mondial. Afin de garantir l’identification, la protection, la conservation et une mise en valeur appropriées du patrimoine mondial, en 1972, les membres de l’UNESCO ont établi la convention concernant la protection du patrimoine mondial, culture et naturel, communément appelée la convention du patrimoine mondial.
En proportion de Mme Fatima Fall Niang, l’année 2022 marque la célébration des 50 ans de cet instrument normatif unique de l’UNESCO qui fédère aujourd’hui 167 États autour d’un objectif commun : la gestion adéquate du patrimoine culturel et naturel pour en assurer la transmission aux générations futures.