En marge du sommet des chefs d’Etats et de gouvernement pour la mise en œuvre des ressources de la 20eme reconstituion des fonds de l’Association Internationale de développement (IDA20) du groupe de la Banque Mondiale, le chef de l’Etat du Sénégal par ailleurs président de l’Union Africaine (UA) a reçu ses homologues président et représentant des chefs d’Etat africaine ce Jeudi 07 Juillet à l’hôtel King Fahd Place sous la présence du Axel Van Trostensenburg, directeur général des opérations de la Banque Mondiale. Un occasion saisie pour discuter des défis de développement et tracer une voie commune pour une utilisation optimale des financements octroyés par le groupe de la Banque Mondiale afin d’assurer le développement durable et la transformation économique du continent Africain.
Le directeur général des opérations de la Banque Mondiale, Axel Van Trostensenburg, dans un discours d’ouverture, est revenu sur les efforts consenti par la Banque sur le plan économique, éducatif, énergétique, social etc… envers le contient africain. Quant au président de la République du Sénégal et président en exercice de l’Union Africaine, Macky Sall a salué la réactivité de la Banque Mondiale dans la riposte du Covid-19 et ce temps de profond crise causé par la guerre de l’Ukraine. Toutefois, il appelle ses homologues à favoriser les infrastructures modernes à l’instar du TER pour la liaisons régionale pour permettre la libre échange entre ces pays mais aussi promouvoir les facteurs pour réussir l’auto suffisance alimentaire avec les terre fertile d’Afrique ainsi il demande à la banque mondiale à assouplir les dettes et de faciliter à l’accès des financement de l’IDA.
Après un tour d’horloge de discussions à huis clos entre les chefs d’Etats et le directeur de la banque mondiale, ils ont saluer les efforts entrepris par les chefs d’Etats africains pour lutter contre la pauvreté. Cependant, malgré ces efforts, la Covid-19 a déclenché une augmentation de la pauvreté dans ce continent. Avec la guerre entre l’Ukraine et la Russie, les marges budgétaires ont fortement réduit et ont exacerbés les vulnérabilités et sont en surendettement. Dans ce contexte mondiale critique, mais très fragile pour l’Afrique, l’IDA compte apporté une reconstitutions record de 93 milliards de dollars américains en guise d’une opération de façon urgente des secteurs public prive pour optimiser les performances des projets de relance des défis de développement de l’Afrique. Un apport fort saluer par le chefs d’Etats africains, qui s’engagent à accélérer la transformation de l’Afrique pour atténuer les chocs du futur.
Toutefois, conscient des enjeux majeur du moment, l’Afrique est confrontée à une crise alimentaire et nutritionnelle majeure pour la mise 3eme année consécutive, ils comptent renforcer en toute urgence les mécanismes de réponse pour faire face à la situation avec les fonds de l’IDA 20. Pour un accès universel à l’énergie, les chefs d’Etats réaffirment leurs engagements pour la croissance économique, la croissance d’emploi et les réponses aux changements climatiques dépendant de toutes transitions énergétique juste et équitable d’ici à l’horizon 2030. Cet élan nécessitera à la fourniture en électricité de 85 millions de personnes supplémentaires par année au cours des 8 prochainnes années. Aussi, les chefs d’Etats vont intensifier les efforts pour accélérer le développement numérique et viser l’accès universel à la connectivité à haut débit d’ici 2030 en utilisant les ressources de l’IDA20 pour atteindre les objectifs qui permettront de renforcer l’inclusion financière, d’augmenter les taux de moyen de croissance annuelle du PIB par habitant de 1,5% et de réduire le taux de pauvreté de 0,7% par an.
En conclusion, ils réaffirment que les projet transversaux à financer par l’IDA 20 doivent favoriser une forte implication du secteur privé et requièrent un accompagnement de celui-ci par la société financière internationale ainsi que l’engagement dans la mise en œuvre de la zone de libre échange continentale (ZLECAF).
Cet appel de l’IDA20 de Dakar consiste à une action de leadership et un engagement politique forts et à renforcer les mécanismes de coordination à l’échelle continentale pour une utilisation optimale et équitable des ressources de l’IDA20 pour atteindre nos objectifs de développement.