L’office nationale de lutte contre la fraude et la corruption dans le cadre d’un atelier d’échange et de sensibilisation des parlementaires sur le système sénégalais de déclaration de patrimoine de par la présidente Seynabou Ndiaye Diakhaté hier a affirmé :
“Une loi n’est jamais parfaite, parce qu’il y a toujours des insuffisances et des vides à combler ainsi de suite. C’est ce qui s’est passé avec la loi sur la déclaration de patrimoine, qui n’est pas seulement l’œuvre de l’OFNAC, la société civile et le secteur privé, tous se sont rendus compte qu’il y a des insuffisances qu’il faut comble. le vise président de l’assemblée vient de le dire, à l’œuvre on se rend compte qu’il y a toujours des choses à faire encore pour mieux parfaire la loi. Peut être que le mot est trop fort parfaire mais au moins pour améliorer la loi. A ce jour nous avons 1247 assujettis actifs comme inactifs…, 788 déclarations d’entrée et 150 déclarations de sortie en valeur relative environ 59% “.
Selon la présidente de l’OFNAC, Seynabou Ndiaye Diakhaté des obstacles de taille rendent difficiles l’atteinte des objectifs que le Sénégal s’est fixés . En effet, la déclaration de patrimoine est une de ces règles. Elle contribue à la moralisation de la vie publique. Elle est aussi un important moyen de prévention de la corruption et de dissuasion pour prévenir et combattre les risques d’enrichissement illicite.
Dans le cadre d’une démarche proactive et inclusive ainsi que pour une plus grande adhésion nationale aux valeurs universelles de transparence, d’éthique, d’intégrité et de reddition des comptes, l’OFNAC sait pouvoir compter sur tous les acteurs : pouvoirs publics, secteur privé, société civile, chefs religieux, organisations syndicales, presse, acteurs culturels, grandes figures sportives, organisations de femmes et de jeunes.
C’est dans ce but et pour cette raison qu’en plus de l’adoption de la loi 2014.17 du 2 Avril 2014, relative à la déclaration de patrimoine, des signaux politiques forts ont été envoyés par son Excellence Monsieur Macky Sall, Président de la République, pour marquer la volonté de rompre avec les simples déclarations d’intention.