Le nouveau secrétaire général du Cadre unitaire des syndicats d’enseignants du moyen-secondaire (CUSEMS), Ndongo Sarr, a présenté ses camarades une matérialisation desquelles il a promis de s’atteler.
« Nous ambitionnons de consolider notre outil de mobilisation pour les conquêtes futures » selon le nouveau SG du Cusems. Ainsi, Ndongo Sarr rappelle que les revendications satisfaites ne doivent pas occulter les multiples défis, entre autres, la correction des iniquités rémunération, la révision du statut des décisionnaires et le renversement définitif des MEPS dans le corps des PCEMG en EPS.
Ndongo Sarr a promis aussi de s’atteler à la préparation des prochaines élections de représentativité syndicale et à l’immatriculation des élèves de formation d’enseignants pour mettre fin aux lenteurs administratifs dans la gestion de leur carrière. L’élaboration d’un manuel de procédures dans la gestion financière du Cusems, la systématisation de la formation syndicales et des formations décentralisées, la relance de l’observatoire des examens, la constitution de commissions techniques sont aussi évoqués, de même que la relance du journal du Cusems, la digitalisation de l’organisation syndicale mais aussi la diversification du financement de l’activité syndicale et à la syndicalisation des femmes. « Je prends l’engagement solennel de contribuer davantage à la massification du Cusems, de renforcer son image de marque en préservant son autonomie et son unité pour le rendre plus efficace et plus efficiente » a déclaré Ndongo Sarr qui promet une correction de la rémunération des enseignants en 2022, la formation diplômante et la mobilité des charges de cours.
Par ailleurs, le Cadre Unitaire Syndical des Enseignants du Moyen Secondaire a organisé son troisième congrès ordinaire. Occasion saisie par les acteurs, de revenir sur les maux auxquels sont confrontés le système éducatif sénégalais.
Ainsi, pour une année scolaire stable et apaisée, le Cusems, à travers son secrétaire général demande à l’Etat de respecter les engagements déjà souscrits. Car de l’avis d’Abdoulaye Ndoye, l’Etat connait tout ce qui se passe dans l’école. Il sait ce qu’il doit faire. C’est d’abord selon lui, améliorer les conditions de travail des établissements et des enseignants. « Il faut respecter les engagements souscrits à l’endroit des organisations syndicales à savoir les accords signés. On ne demande pas quelque chose d’extraordinaire. On demande l’équité et la justice sociale qui fondent les sociétés modernes et contemporaines. Nous sommes à la veille de l’ouverture, il faut mettre en place tout le dispositif pour permettre un démarrage effectif des enseignements » a indiqué Abdoulaye Ndoye.