La crise financière et sociale à la société nationale la poste a pris une autre allure. Le Syndicat national des travailleurs de la poste a encore remué le couteau dans la plaie pour réclamer à la direction générale les arriérés de salaires et indemnités dues aux travailleurs. Malheureusement, ils ont été matés par la police. Beaucoup de blessés ont été notés.
En conférence de presse hier, au siège de la société publique, les syndicalistes de la poste ont plus réclamé la tête du directeur général. Ils accusent Abdoulaye bibi Baldé d’être à l’origine des échecs et de la situation de crise fi antique vit la société.
« La poste est confrontée à un problème sans précédent. Face à cette situation qui interpelle l’Etat et tous les postiers, nous autres, partenaires sociaux, conscients du péril que court notre entreprise si cette déliquescence se poursuit, avant décidé de faire face, afin d’y remédier. L’image de la Poste est ternie par des bandes de copains qui ne s’intéressent que par leurs gains. Les différents directeurs ont mené la Poste vers la ruine. Nous avons barré la route et nous feront pire demain. » renseigne Ibrahima Sarr, secrétaire national du syndicat. Il en rajoute que c’est l’Etat qui a la responsabilité de laisser la poste viable, dans le cadre de son bilan économique et social.
Ils ne se sont pas limités là, le secrétaire a dénoncé l’utilisation de la force qui a causé un nombre important de blessés dans leurs rangs qui sont envoyés à l’hôpital.
Néanmoins, le syndicaliste peint un tableau noir de la société qui, à l’en croire, semble être en train d’agoniser. Ainsi, vu la situation délétère, le syndicat promet l’intensification de la lutte et le limogeage du Directeur général Abdoulaye Bibi Baldé.
Mariama Diallo