Le Président de la République, Macky Sall, Président du Conseil supérieur de la Magistrature a présidé ce jeudi 25 janvier 2024, la rentrée solennelle des Cours et tribunaux. Le Chef de l’Etat avait à ses côtés le Vice-président du Conseil supérieur de la Magistrature, Aissata TALL SALL, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice.
Le thème de cette année porte sur « La protection de la vie privée ».
Le discours d’usage a été prononcé par Barou DIOP , magistrat et Conseiller délégué à la Cour suprême.
La rencontre a eu lieu en présence des hauts magistrats, du Premier Ministre Amadou BA, du président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame DIOP, du présidente du Conseil économique social et environnemental, Abdoulaye Daouda DIALLO et de la présidente du Haut Conseil des Collectivités territoriales, Mme Aminata Mbengue NDIAYE et d’autres personnalités.
L’occasion est saisie par le Bâtonnier de l’ordre des avocats du Sénégal Maître Mamadou SECK de dire « Nous nous permettons toutefois de rappeler que le Barreau est un acteur majeur du service public de la justice, une institution qui n’est pas toujours mise dans les conditions d’exercer pleinement sa mission au service de la société et d’une justice de qualité.
Monsieur le Président de la République, nous disposons d’une dotation annuelle à l’assistance judiciaire que vous avez bien voulu porter à la somme de 600.000.000 FCFA en 2020. Mais les règlements ne sont pas réguliers. Nous n’avons pas encore reçu les dotations relatives aux années 2021, 2022, et 2023.
Nous sommes confrontés, aussi, aux exigences des nouvelles règles communautaires qui nous imposent la mise en place d’une École d’Avocats pour la préparation à l’examen du CAPA, la formation initiale et la formation continue.
Nous avons relevé tous les efforts que vous avez consentis pour mettre à notre disposition un terrain d’un hectare à Diamniadio et une aide financière de cinq cent millions de francs CFA qui représente le quart du budget de financement.
Mais croyez-bien que c’est un véritable challenge pour notre Barreau de trouver les moyens financiers complémentaires, alors que notre préoccupation est, à la fois, de mettre à la disposition des justiciables, des avocats en mesure de les défendre et, surtout, de contribuer, autant que possible, à l’emploi des jeunes.
Car l’École a en perspective, pour ses débuts, le recrutement et la formation d’au moins 100 jeunes pour la préparation à l’examen du Certificat d’Aptitude à la Profession d’Avocat »À cela, le chef de l’État s’engage à régularité ces dotations.
Moussa DIALLO