Le collectif « Patients en Danger » a fait face à la presse ce jeudi dans le but d’interpeller le corps médical et l’Etat sur les événements survenues le 31 Mars dernier à l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga. Il réclame justice et considération sur le dossier.
Pour rappeller, une femme enceinte répondant au nom de Astou Sokhna a été victime d’une négligence médicale au moment où elle devait être assistée en urgence par le corps médicale avant sa mort. Tragique ou naturel. Le collectif Patients en Danger interpelle l’Etat et le corps médical sur la nécessité d’avoir des soins médicaux de qualité. Sur ce, il réclame « justice » pour Astou.
« Nous exigeons que lumière soit faite dans cette affaire. Des procédures sont déclenchés mais les responsabilités ne sont jamais situées. Il n’y a jamais eu de coupable. Quid a ce que nous trouvons un pôle d’avocats à la famille de Astou Sokhna » a déclaré Gaëlle Mbaye.
Selon la présidente du collectif , c’est un combat contre un sytème défaillant du fait que ce problème est systémique. « Il nous faut des solutions systémiques. Nous ne devons toléré aucune négligence ou manque de sérieux dans l’exercice d’une fonction et responsabilité attribuée à une position quelconque. C’est inadmissible et inacceptable que des femmes continuent perdent la vie en donnant la vie » a t’elle ajoutée.
Avant d’ajouter: « ce qui s’est passé à Louga s’est passé dans d’autres hôpitaux du pays.Une région comme kolda est resté des mois sans gynécologue, sans avoir des scanners. Des activistes et des blogueurs ont mené ce combat »
Cependant, le procureur de la république a confirmé, hier d’avoir confié une enquête au commissariat de Louga après la plainte de Modou Mboup, l’époux de Sokhna Astou.
Par ailleurs, le collectif exige également à l’Etat du senegal et à son ministre de la santé de mener des efforts techniques et professionnels pour éradiquer ces problèmes dans la « machine » sanitaire.
« Nous attendons du ministère de la santé et de l’action sociale toute diligence nécessaire pour renforcer les services d’accueil et d’urgence dans les établissements de santé, de dispenser les femmes en situation de grossesse des lourdeurs administratives nécessaires et financiers de suivi et traitement de leur état de santé » a t’elle conclu.